Chaque année, le mois de janvier nous sert à une chose ; pouvoir enfin digérer les innombrables repas de Noël, et ne plus entendre l’insupportable Tout ce que je veux pour Noël, c’est toi. Il se peut aussi que vous l’ayez à nouveau en tête. Mais ce premier mois de l’année est aussi le théâtre d’une des plus grandes courses automobiles de la saison ; le Dakar. Comme les précédentes, cette 47ème édition se déroule entièrement en Arabie Saoudite. Et comme les précédents, Sébastien Loeb a fait admirer son art de la malchance. Seulement gâché par un autre art : son talent.
Appelez-le Sébastien Loeb le Maudit
Neuf fois champion du monde des rallyes, Sébastien Loeb vise depuis des années une victoire prestigieuse sur le Dakar. Si lors des éditions précédentes, le Français a rencontré un méchant légendaire, qu’il se rassure, sa star maudite n’a pas baissé les bras cette année. Engagés dans une étape de 48 heures, tous les concurrents savaient qu’ils pouvaient perdre le Dakar dès le départ de cette édition. Et pour Loeb, on n’en est guère loin.
Alors que tout semblait bien se passer pour l’Alsacien dans cette « 48H Chrono », et qu’il était parmi les premiers au départ de l’étape, Loeb subit subitement des problèmes électroniques. Et quoi de pire que de perdre ses fans en plein désert ?
« J’ai d’abord perdu un ventilateur. […] Puis le deuxième est tombé en panne et ça a vraiment commencé à chauffer. Puis le troisième est tombé en panne et la température est montée à 130 degrés, le moteur s’est mis en mode sécurité et s’est arrêté » Sébastien Loeb
Sébastien Loeb a perdu plus de 30 minutes dans l’opération, aidé finalement par l’autre Dacia du duo Cristina Gutiérrez et Pablo Moreno. Ce malheur mécanique est le moment idéal pour rappeler que Dacia est une filiale du groupe Renault.
“Ça m’est encore tombé dessus, j’ai encore de la malchance” Sébastien Loeb
Ne faites jamais confiance à un neuf fois champion du monde
Et comme si sa bonne étoile ne lui portait pas assez de malchance, cette étape de 48 heures ne lui permet pas de faire appel aux techniciens jusqu’à ce qu’elle soit terminée. On se dit alors que Loeb va perdre encore plus lors de cette deuxième partie d’étape. Mdr. C’est exactement le contraire qui se produit.
Sébastien Loeb n’est pas pour rien un ennemi ouvertement déclaré de la FFL. Si sa monoplace ne semble pas au mieux, cela n’empêche pas le Français de coller plus de 20 minutes aux leaders, et de revenir à moins de 20 minutes d’eux au classement général. Le voilà désormais relancé dans sa quête du Dakar. Il ne reste plus qu’à prier pour que ses ventilateurs se mettent en mode chauffage.
Related News :