Ils vont placer des Brienz et des coups de hanche, voilà. Les fédéraux arrivent ! Et j’ai hâte de découvrir la région de Glaris fin août. En même temps que les mille et un secrets de la lutte suisse. Ils se battent pendant que les yodeleurs chantent. Aux dernières nouvelles, je l’ai appris cette année à Péry, c’est pour ça que les Méchants sont gentils…
Ne vous faites pas d’illusions ! Cela va être un combat difficile. Et une question hante les nuits des gens là-bas. La Suisse du Nord-Est n’a plus gagné depuis 18 ans. C’est long ! C’est trop long. Elle tire à la maison. Elle a pris une raclée aux Bernoises l’été dernier à Appenzell, chez elle, lors de la célébration du 125e des armes nouées de l’Helvétie. Mauvais signe. J’ai vu 20 000 personnes essuyer leurs larmes… avant d’applaudir les gagnants. Alors oui, tout le dilemme est là. Sami Giger, la pieuvre d’Ottenberg, le Giger rugissant à votre image, pourra-t-il laisser filer la couronne du roi ? Le Thurgovien, sauf blessure dans ce monde impitoyable, s’avance tel un Goliath dans la plaine de Mollis, où nous en découlerons. Il a déjà tout gagné. Sauf le Lac Noir, enfin, et sauf le Graal des Graal. Il remporte l’Unspunnen et le Kilchberger, deux prix de consolation. Le fédéral manque au grand chelem, que seuls Jörg Abderhalden, du Toggenburg, et Christian Stucki, le colosse de Lyss, ont réussi. Alors oui, c’est maintenant pour Giger, 27 ans, 125 kilos. Mais déjà trois Fédéraux derrière lui où ses nerfs ne tenaient pas. Mais les David qui osent le défier le savent…
Joel Wicki, le Chamois de Sörenberg, ressemble en comparaison à Astérix. Mais il a gagné à Pratteln ! Fabian Staudenmann, le Mister Cool du Mittelland, est moins puissant. Mais plus complet, car il sait attaquer des deux côtés, il…
Ils auront tous faim ! Et tous applaudis debout aux côtés des 56 000 chemises edelweiss présentes dans l’enceinte samedi à 7 heures du matin, juste après ds Zmorged (on vous apprend Glarnertütsch sur le site), pour le défilé des artistes. Et pour deux jours de paix confédérale. Parce que c’est ça le paradoxe. Nous nous battons pour rendre la fête plus belle.
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