La grande vitrine du sport cycliste est bien entendu le Tour de France. Mais si juillet est une fête, la saison qui donne tout son sel à la petite reine, c’est bien le printemps ! Car dans une épreuve qui dure trois semaines, il faut constamment penser à économiser ses forces pour les étapes qui suivent. Ce n’est pas le cas dans une course d’un jour, où le lendemain n’existe pas.
Et c’est d’autant plus vrai en début de saison, quand les coureurs ont encore des fourmis dans les jambes. Mais mars et avril, c’est la saison des classiques : San Remo, E3, Flandre, Roubaix, Amstel, La Flèche, Liège… Chacun a son surnom, ses surnoms, son histoire, ses caractéristiques, ses passages clés… bref : son légende!
Car si, sur le Tour, seuls les Champs-Élysées sont au programme de chaque édition, les montagnes et autres secteurs pavés des grandes classiques reviennent chaque année. C’est ainsi par exemple que l’ascension – quoique ni très longue ni très raide – depuis le petit village de Poggio est peu à peu devenue légendaire : sur Milan – San Remo, c’est là que tout se joue.
Et puis, si les classiques printanières sont tout aussi alléchantes, c’est aussi parce que beaucoup sont des carrefours (de l’Arbre, bien sûr !) : la Primavera s’offrira soit à un puncheur, soit à un sprinteur, l’Amstel verra des puncheurs et Les Flandriens s’affrontent, tandis que la Doyenne sera le théâtre d’un duel entre puncheurs et grimpeurs.
Ajoutez à cela qu’après une période d’hyperspécialisation, les grands champions ont à nouveau tendance à cocher plusieurs cases, voire la quasi-totalité. Ainsi, si Pogacar, Van der Poel, Van Aert, Evenepoel et autres Roglic étaient, par hasard – car cela n’a jamais été le cas ces dernières saisons – tous épargnés par les pépins physiques lors de la préparation hivernale, on pourrait bien vivre un cru 2025 tout simplement. exceptionnel. En trois mots : vivement le printemps !
suisse
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