On dirait que Sidney Crosby a décidé de jouer au super-héros à Pittsburgh, cape invisible incluse.
Alors que la plupart des équipes auraient déjà terminé après un début de saison aussi chaotique, les Penguins persistent. Et devinez qui tient toujours la forteresse ?
Le capitaine de tous les temps, celui qui refuse de laisser son équipe sombrer dans l’oubli, même si tout va dans ce sens.
On pourrait penser qu’à 37 ans, Crosby commencerait à penser à des vacances permanentes ou, à tout le moins, à déléguer un peu. Mais non.
Alors que certains verraient une pente glissante vers la retraite, Sid y voit une montagne à gravir.
Et si ses coéquipiers plus âgés comme Malkin et Letang continuent de grimper avec lui, c’est qu’ils n’ont jamais appris à prendre du recul.
Les Penguins, actuellement à 37 points et juste derrière les Sénateurs et le Lightning dans la course aux séries éliminatoires, sont encore loin de l’élite.
Mais dans la région métropolitaine, où les Rangers pataugent et les Islanders se battent pour ne pas sombrer, Crosby et ses acolytes trouvent un mince espoir.
Est-ce réaliste ? Peut-être pas. Mais avec Crosby, il n’est jamais question de jeter l’éponge.
Vie renouvelée ou illusion temporaire ? Difficile à dire. Ce qui est sûr c’est que Pittsburgh a activé le mode “survie” juste à temps pour relancer une base de partisans frustrés.
Car soyons honnêtes, depuis leur dernière conquête de la Coupe Stanley en 2017, les Penguins ne font plus peur à personne.
Les échecs des dernières saisons, leur incapacité à se qualifier pour la série deux années de suite… Tout cela criait la fin d’une époque.
Mais Sidney Crosby refuse d’entendre raison. Il semble déterminé à ne pas céder sa place, même si le poids des années pèse lourdement sur ses épaules.
Et c’est là que l’on se demande : s’agit-il d’un dernier sursaut héroïque ou simplement d’une tentative désespérée pour éviter l’inévitable ?
Avec des coéquipiers comme Malkin (38 ans) et Karlsson (34 ans), Kris Letang (37 ans), qui sentent aussi le poids du temps, l’avenir des Penguins ne semble pas brillant.
Mais bon, essaie de dire ça à Crosby. Il répondrait probablement en marquant un but en échappée.
Il faut dire que les chiffres parlent d’eux-mêmes. Crosby vieillit peut-être, mais il continue de produire.
Avec 39 points en 36 matchs, il demeure le pilier offensif de l’équipe. Et pourtant, on ne peut s’empêcher de se demander si cette production est suffisante pour porter un club qui s’accroche à son glorieux passé.
Et qu’en est-il de l’entourage de Crosby ? Mike Sullivan, toujours fidèle derrière le banc, semble déterminé à s’accrocher à ses vétérans comme un naufragé à une bouée.
L’arrivée d’Erik Karlsson, censé redynamiser la défense et donner un coup d’accélérateur offensif, ressemble de plus en plus à un mirage.
Alors que reste-t-il ? Une équipe vieillissante qui espère encore que ses anciennes gloires pourront rallumer la flamme.
Mais tout n’est pas noir. Les Pingouins ont cette étrange capacité à renaître alors que tout semble perdu. Ils l’ont fait dans le passé, et peut-être pourront-ils le faire à nouveau.
Peut être. Crosby, Malkin et Letang savent ce qu’il faut pour gagner. Ils l’ont fait trois fois ensemble, et leur expérience pourrait encore jouer en leur faveur.
Mais à quel prix ? Combien de kilomètres supplémentaires Crosby peut-il ajouter à son compteur kilométrique avant de s’effondrer ?
Dans ce portrait teinté de nostalgie et d’optimisme forcé, il y a une leçon importante : Sidney Crosby ne sait pas baisser les bras.
Même quand tout semble contre lui, il persiste. Et c’est là que réside son véritable héritage. Il refuse de laisser son équipe tomber sans combat.
Et peu importe si cela signifie s’épuiser à essayer de rattraper les jeunes en fuite.
Alors, les Pingouins sont-ils au bord du gouffre ? Peut être. Mais avec Crosby à la barre, il reste une lueur d’espoir.
Et qui sait ? Peut-être que cette saison, contre toute attente, Pittsburgh trouvera un moyen de se faufiler en séries éliminatoires. Et si c’est le cas, ce sera grâce à l’entêtement qui a caractérisé toute la carrière de Sidney Crosby.
Pour l’instant, profitons de cette vie renouvelée. Car même si les Penguins ne vont nulle part cette saison, ils nous rappellent pourquoi nous aimons ce sport : pour les histoires de résilience, d’espoir et, parfois, de miracles.
Et Sidney Crosby reste malgré tout l’un des plus grands conteurs de ces histoires.
À suivre…
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