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Lausanne sauve l’honneur et le bilan des clubs francophones à Noël

Jusqu’à présent, tout s’est bien passé pour Lauri Pajuniemi, Janne Kuokkanen et le LHC.

Claudio De Capitani/freshfocus

La saison 2024-2025 de National League est sur pause jusqu’au 2 janvier. Vice-champion de Suisse en titre, le Lausanne HC passera les vacances la tête dans les nuages ​​puisqu’il occupe la deuxième place du classement, à égalité de points (61) avec les Zurichois. chef.

Le Vaudois représente aussi la seule véritable clairière de ce côté de la Sarine. Si le HC Bienne (8e) a longtemps été une agréable surprise, il est progressivement rentré dans le rang. Notamment en raison d’une fin d’année ratée (neuf défaites lors des douze dernières sorties).

Les deux principales déceptions sont cependant Fribourg-Gottéron (9e) et Genève-Servette (12e). Et de loin. Les Dragons, qui ont changé d’entraîneur dimanche, et les Aigles ne parviennent toujours pas à décoller au classement. Celui-ci est clôturé, comme à son habitude, par le HC Ajoie (14e), qui réalise un début d’exercice catastrophique.

Consultant star de la chaîne MySports, Stéphane Rochette fait le point sur la Suisse romande à Noël pour lematin.ch.

Lausanne HC (2e, 32m-61pts)

Les Lausannois ont pu entamer 2024 avec un sentiment d’accomplissement.

IMAGO/Mediafab.ch

Finaliste malheureux des derniers play-offs, le LHC n’a pas sombré dans la dépression. Au contraire, les Lions ont réalisé une superbe première partie de championnat.

« Tout le monde s’attendait à ce qu’ils fassent un Genève ou une Bienne après avoir perdu le septième acte de la finale », rappelle Stéphane Rochette. Qu’ils vivent un début de saison compliqué à cause des nouveaux étrangers et des jeunes gardiens. Mais ils ont fait mentir tout le monde.

Depuis septembre, le vice-champion de Suisse en titre impressionne par sa régularité dans les résultats. « Ce groupe dégage tellement de sérénité. Il n’y a pas eu de panique lors de la petite crise de novembre. Ce n’est jamais trop haut, ni trop bas. Comme l’entraîneur (ndlr : Geoff Ward)qui transmet son calme.

Lundi soir à Langnau, Jason Fuchs a – enfin – trouvé le chemin des filets. Tous les attaquants lausannois ont désormais marqué en championnat. « Avec le retour des blessés, le coach a retrouvé un certain équilibre dans ses trios. Chacun est à sa juste place. »

HC Bienne (8e, 31m-42pts)

Sous la houlette de Martin Filander, les Biennois réalisent un bon début de championnat. Avant de rentrer dans le rang.

Claudio De Capitani/freshfocus

Le HC Bienne, avec son nouvel entraîneur Martin Filander, a déjoué les pronostics lors des premières semaines de compétition. Avant de se laisser dépasser par la réalité et une bonne dose de malchance.

«Avec les nombreux départs à l’intersaison, on s’attendait à ce que Bienne connaisse une saison compliquée», rappelle l’expert québécois. L’entraîneur a fait du bon travail et son équipe a un peu surpris tout le monde avec son style de jeu hyper défensif et les miracles d’Harri Säteri. Les Biennois ont ensuite été trompés, mais ils sont désormais rattrapés par la patrouille.»

Les longues absences de joueurs majeurs comme Viktor Vööv, Lias Andersson, Damien Brunner et Gaëtan Haas plombent les Zélandais depuis la mi-novembre. “Ce sont des absences catastrophiques pour eux.”

Si le HCB est rentré dans le rang, c’est aussi à cause de la mauvaise forme de son offensive. Le pire du championnat avec 66 buts marqués. « A part Toni Rajala, qui marque des buts importants dans les moments clés, les attaquants ne sont pas assez décisifs. Pour leur défense, le système de jeu ne les aide pas. Bienne devra se battre pour figurer dans le top 10.»

Fribourg-Gottéron (9th, 32m-42pts)

Les Fribourgeois ont l’air sombres : une image qui s’est souvent répétée depuis septembre.

Pascal Muller/freshfocus

Le couperet est finalement tombé dimanche: Pat Emond a été remplacé au sein de l’effectif de Fribourg-Gottéron par Lars Leuenberger jusqu’à la fin de la saison. En attendant Roger Rönnberg l’été prochain.

« Les dirigeants n’ont pas voulu admettre que c’était une saison de transition en attendant l’arrivée du Messie », constate l’ancien arbitre professionnel. Lorsque cette décision a été prise, tout le monde s’est demandé ce qu’ils allaient faire si ça ne marchait pas avec Pat Emond. Et ce scénario catastrophe est arrivé… »

Car les Dragons n’ont jamais réussi à sortir du bas du classement. La faute réside dans une stratégie boiteuse du club, mais aussi dans l’approche du coach canadien.

« Ce changement d’entraîneur sera positif. Peu importe qu’il s’agisse de Lars Leuenberger ou de quelqu’un d’autre. Au lieu de maintenir une continuité, Pat Emond a peut-être voulu trop changer les choses par rapport au système de Christian Dubé, qui convenait bien aux joueurs. Cela n’a pas plu et les gars se sont retournés les uns contre les autres.

Le scénario des semaines à venir ? « Les gars voudront prouver que c’était la faute de l’entraîneur, et non la leur. En termes de fierté, je pense qu’ils seront dans les dix.

Genève-Servette (12th, 29m-39pts)

Les Genevois ont régulièrement l’occasion de baisser la tête depuis le début de la nouvelle saison.

Pascal Muller/freshfocus

Seulement douzième dans la hiérarchie nationale à Noël, Genève-Servette gagne trois places au classement en points par match (1’345). Cela reste insuffisant compte tenu de la qualité de la main d’œuvre. Mais cela s’explique facilement.

«Les joueurs suisses, comme Tanner Richard, ne produisent pas assez», souligne le consultant MySports. Les étrangers font leur travail et leurs points. Mais c’est trop pour eux. Dans l’ensemble, c’est une équipe qui n’a pas encore décollé. C’est un tir vers le haut, un tir vers le bas. Ce n’est pas convaincant.

La rénovation de la patinoire des Vernets et les huit matches à l’extérieur en ouverture du championnat placent constamment les Aigles en retard en termes de matchs joués. Une cachette.

« C’est une saison décevante en championnat, qui ressemble étrangement à l’année dernière. Nous ne ressentons ni urgence ni colère. On ne voit pas de grandes réactions quand ça va moins bien. Il semble qu’il y ait un manque de leaders dans cette équipe. Malgré tout, grâce à son avantage numérique et à l’engagement d’Antti Raanta, je pense que Genève sera également dans le top 10. Ce ne sera donc pas une équipe facile à affronter.

HC Ajoie (14e, 31m-26pts)

L’arrivée de Greg Ireland dans l’effectif a insufflé un nouveau souffle aux Ajoulots, amorphes en ce début d’année.

Urs Lindt/freshfocus

Après treize matches et quatre misérables points récoltés, le HC Ajoie a décidé de se séparer de son entraîneur Christian Wohlwend. L’intérim de Julien Vauclair, puis l’arrivée de Greg Ireland ont permis aux Jurassiens de reprendre des couleurs.

« Depuis le changement d’entraîneur, les Ajoulots sont compétitifs et donnent l’impression de pouvoir créer la surprise à chaque match, constate Stéphane Rochette. A domicile, ils sont particulièrement redoutables.

Cependant, Vouivre reste en queue de peloton, à treize points de son plus proche adversaire. La faute en revient à un contingent suisse bien trop limité. Rédhibitoire d’abandonner la lanterne rouge. «La différence entre les bonnes et les moins bonnes équipes se fait au niveau des joueurs suisses. En Ajoie, derrière les étrangers, il n’y a rien.

Car Jerry Turkulainen, Julius Nättinen et Pierre-Edouard Bellemare portent l’équipe à bout de bras. « L’arrivée de ce dernier, conjuguée à celle du coach, a été un décalage et elle a inversé la dynamique. Les étrangers ont été excellents jusqu’à présent, mais je ne les imagine pas capables de maintenir ce rythme tout au long de la saison.

Autrement dit, le HC Ajoie est à sa place à la 14ème place.

 
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