À la retraite depuis 2014, l’ancien numéro 3 mondial Nikolaï Davydenko a critiqué la parité des gains entre joueurs et joueuses lors des tournois du Grand Chelem. Le Russe estime que les hommes « travaillent trois fois plus » lors de ces quatre événements de l’année et qu’il est donc « injuste » d’appliquer l’équité.
Une phrase de trop ? Avec ses dernières déclarations, Nikolaï Davydenko ne risque pas de se faire uniquement des amis dans le monde du tennis. L’ancien numéro 3 mondial, retraité en 2014, s’est exprimé sur l’équité des rémunérations entre joueurs lors des tournois du Grand Chelem. Et selon lui, il n’est pas normal de les payer de la même façon. Des propos qui ne passeront pas inaperçus.
Le nombre de sets joués
Pour justifier son point de vue, il a souligné la différence du nombre de sets joués entre hommes et femmes lors des tournois du Grand Chelem. “Les joueurs travaillent trois fois plus que les joueuses lors des tournois du Grand Chelem, donc c’est injuste de les payer autant que les femmes”, a-t-il dénoncé dans des propos relayés par le média russe Match TV.
Pour l’ancien joueur de 43 ans, cette équité peut s’appliquer dans d’autres tournois du circuit mondial, mais pas lors d’un des quatre plus grands rendez-vous de l’année. « En 250, 500, 1000 tournois, c’est possible. Mais quand on parle de tournois du Grand Chelem… Ils ne jouent pas de matchs en cinq sets”, a ajouté le Russe.
Serena Williams dans le viseur
Mais Nikolay Davydenko est allé encore plus loin et s’en est pris à la légende du tennis féminin Serena Williams. L’Américaine détient encore 23 titres du Grand Chelem en simple, sûrement insuffisant pour l’ancienne numéro 3 mondiale. « Elle a remporté le Grand Chelem en perdant seulement dix matchs dans le tournoi. Elle a gagné 6-0, 6-1, 6-2 sans même transpirer ni se sentir stressée », a-t-il ajouté.
Mais concrètement, depuis quand ces tournois versent-ils des dotations équitables entre les deux vainqueurs des deux tables de simple ? Dans l’histoire de ces quatre rendez-vous annuels, l’US Open a été le pionnier. A partir de 1973, le tournoi de New York prit l’initiative de verser le même prize money.
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