Cayden Primeau, longtemps perçu comme l’héritier potentiel du filet des Canadiens de Montréal, voit son aventure avec le Tricolore atteindre un point de non-retour.
TVA Sports, dernier média traditionnel à commenter son avenir, a annoncé que le gardien de 25 ans ne défendra plus jamais les buts du CH.
Ce verdict, bien que brutal, devenait inévitable à la lumière des récentes décisions de l’équipe et des statistiques accablantes de Primeau cette saison.
Primeau, qui n’a pas débuté un match depuis le 1er décembre contre les Bruins, possède les pires statistiques de la LNH parmi les gardiens ayant disputé au moins trois matchs.
Avec une moyenne de buts alloués de 4,70 et un pourcentage d’arrêts de ,836, il est au bas de tous les classements pertinents.
Pire encore, il n’a pas obtenu un départ dans la série aller-retour contre les Red Wings de Détroit, un signal fort de la part de l’entraîneur-chef Martin St-Louis à propos de la hiérarchie actuelle des gardiens.
Vendredi, alors que l’équipe jouait à Détroit, la ville où le père de Primeau, Keith, a marqué l’histoire de la LNH, St-Louis a opté pour Samuel Montembeault, qui a mené son équipe à une victoire de 4-3.
Le lendemain, Saint-Louis a réitéré son choix, en utilisant une composition identique, une rareté lors de matchs consécutifs. Interrogé sur cette décision, le sélectionneur a coupé court :
«Je me concentre sur le fait d’aller diriger un match. »
Ces décisions, combinées à la performance désastreuse de Primeau cette saison, rendent son avenir à Montréal impossible.
Pendant que Primeau stagne au bout du banc, Samuel Montembeault brille. Le Québécois est devenu le pilier du filet montréalais, avec une séquence impressionnante de neuf départs consécutifs, la plus longue de sa carrière.
En décembre, Montembeault s’est classé deuxième dans la LNH pour les victoires et a affiché de solides statistiques, malgré une charge de travail accrue.
Cette résurgence coïncide avec l’amélioration globale du jeu de l’équipe.
Selon Juraj Slafkovsky : « Il est fantastique presque tous les soirs. C’est bon de savoir qu’il nous soutient. »
Jake Evans a également souligné l’impact de Montembeault :
« Il fait de gros arrêts quand nous en avons besoin. »
Pauvre Primeau. Ces propos prouvent le contraste saisissant entre Montembeault, en pleine confiance, et Primeau, dont le moral semble au plus bas.
Si les chiffres de Primeau sont désastreux, il serait injuste de ne pas considérer les erreurs de gestion qui ont marqué son passage à Montréal.
Depuis son arrivée dans la LNH en 2019-2020, Primeau a été ballotté entre Laval et Montréal, souvent utilisé comme palliatif dans des situations précaires.
Saison 2020-2021 : Appelé pour cinq semaines, il ne dispute que trois matchs avant de regarder la série depuis les tribunes.
Saison 2022-2023 : Remplaçant intérimaire lors d’une blessure de Jake Allen, il joue à peine 20 minutes en deux semaines.
Saison 2023-2024 : Victime du ménage à trois, il n’a débuté que 13 matchs sur 63 avant d’être relégué à Laval.
Ces opportunités sporadiques, combinées à des périodes prolongées d’inaction, ont compromis son développement.
Primeau n’a jamais eu la chance de s’imposer comme gardien numéro un ou même comme assistant.
Avec les performances actuelles de Samuel Montembeault et l’émergence de talents comme Jakub Dobes et Jacob Fowler, l’avenir de Primeau à Montréal est scellé.
TVA Sports a souligné que Martin St-Louis, déterminé à voir son équipe grimper au classement, continuera probablement de compter sur Montembeault, reléguant Primeau à un rôle purement symbolique.
« Reverra-t-on Cayden Primeau devant le filet du Canadien ? Au vu des décisions des entraîneurs ces derniers jours, rien n’est moins sûr. » a conclu le média.
Primeau pourrait être envoyé à Laval via une dérogation, une décision qui, selon certains experts, entraînerait peu de risques qu’il soit réclamé.
Et même si cela se produisait, les Canadiens ne perdraient pas un élément vital.
Au point que le journaliste de Quebecor Jonathan Bernier a cité Pierre-Yves McSween :
« En as-tu vraiment besoin ? »
À 25 ans, Primeau se trouve à un tournant de sa carrière. Avec 178 matchs professionnels à son actif (55 dans la LNH et 123 dans la Ligue américaine), il demeure un jeune joueur, mais son potentiel est terni par des performances médiocres et un développement mal géré.
Les questions à un million de dollars : Primeau pourra-t-il se relancer ailleurs ?
Le CH a-t-il gaspillé son potentiel ?
Une chose est sûre, la relation entre Primeau et le Canadien semble brisée à jamais.
Son départ, que ce soit par dérogation ou par échange, n’est plus une question de « si » mais de « quand ».
Pour le Canadien, ce sera un chapitre clos d’un long processus de reconstruction.
Pour Primeau, ce sera une autre chance, mais cette fois loin des projecteurs montréalais. Que ce soit à Laval ou ailleurs dans la LNH, il doit quitter le CH…avant qu’il ne soit trop tard…
Le fait que le pauvre Cayden ait réchauffé le banc à Détroit, alors que le CH disputait deux matchs en deux soirs et qu’il n’avait plus gardé de buts depuis le 1er décembre, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour le Primeau.
Détroit est une ville qui occupe une place particulière dans son histoire. C’est là que Keith Primeau, père de Cayden, a été sélectionné troisième au total par les Red Wings lors du repêchage de 1990.
Pendant neuf saisons, Keith a laissé sa marque à jamais sur l’organisation, devenant un joueur et un leader respecté sur la glace.
Pour les Primeau, voir Cayden marginalisé dans un lieu aussi symbolique ressemble à une humiliation publique.
Selon une source proche de la famille, « ils sont furieux de voir Cayden être traité de cette façon. Le père de Cayden souhaite absolument que son fils soit mis en dérogation pour quitter ce cauchemar sans fin.
Cette situation alimente un ressentiment grandissant envers l’organisation montréalaise, perçue comme responsable de l’échec du développement du jeune gardien.
La décision de Martin St-Louis de ne pas utiliser Primeau lors de cette série aller-retour, malgré un horaire chargé et les habitudes de la LNH, est perçue comme un affront.
Pour Keith Primeau, ce traitement serait une démonstration claire que Cayden n’a plus sa place dans les plans du Tricolore.
Pendant ce temps, l’ombre de Jakub Dobes plane sur Cayden Primeau. TVA Sports rapporte que Dobes, actuellement gardien numéro un à Laval, est « sur le point » d’être rappelé à Montréal.
Sa progression rapide et sa solide performance avec le Rocket valent la peine d’être rappelée.
Dobes fait preuve d’une constance qui le place comme un choix logique pour assister Samuel Montembeault dans un avenir rapproché.
Son arrivée imminente signifie que Primeau devrait être sujet à des dérogations après Noël.
Selon TVA Sports, le Canadien pourrait attendre après Noël pour prendre une décision finale concernant Primeau. Soumettre le jeune gardien à des dérogations semble de plus en plus inévitable.
Difficile de dire s’il sera réclamé par une autre équipe. Même si une équipe décidait de parier sur lui, le Canadien n’a pas grand-chose à perdre.
La situation actuelle de Cayden Primeau à Montréal est devenue intenable. Avec une famille furieuse, un Jakub Dibes prêt à le remplacer, et des performances qui ne justifient plus sa place dans l’alignement ni même dans la LNH, tout indique que son départ est imminent.
Si Primeau passe au ballottage après Noël, comme le prédit TVA Sports, ce sera la fin d’une époque marquée par des attentes non satisfaites et des occasions manquées.
Tant du côté de Primeau que du Canadien de Montréal. Dans cette saga, il y a deux coupables.
Pour le Canadien, il est temps de tourner la page et de préparer l’avenir avec Dobes, puis Jacob Fowler.
Pour Primeau, qu’il soit réclamé au ballottage ou qu’il se rende à Laval, ce sera une nouvelle chance, mais remplie de colère et de désillusion face à une organisation qui, selon sa famille, n’a pas réussi à maximiser son potentiel. .
Related News :