Aldric Lescure, l’un des cadres du vestiaire de Columérin, scrute l’actualité du rugby de Colomiers, entre l’annonce du départ de Julien Sarraute et ses conséquences, la défaite frustrante à Nevers et l’affiche contre Biarritz ce vendredi soir.
A Nevers, vous avez réalisé de très bonnes premières vingt-cinq minutes avant de perdre le fil. Ce qui s’est passé?
Comme à chaque match, il y a de l’indiscipline. Nous n’avons pas su gérer les moments faibles. Quand les Neversois nous ont mis la pression, ils sont vite revenus dans le match. C’est là que nous avons échoué en termes de discipline.
Alors avez-vous mis un accent particulier sur cet axe de progression cette semaine ?
Non, pas nécessairement. Mais chaque week-end on se dit : si on est indiscipliné, on ne peut pas gagner les matches. On avait retrouvé un peu de l’engagement qui nous manquait ces derniers - à l’extérieur et je pense qu’on aurait pu rapporter quelque chose de Nevers. Malheureusement nous sommes repartis avec 0 point. C’est un peu frustrant.
Ce vendredi vous jouez à Biarritz, sixième au classement et auteur d’une très belle saison jusqu’à présent. Que faut-il attendre de cette équipe ?
On sait que c’est le dernier match avant les vacances donc ils viendront sans pression pour gagner. A nous de réagir comme nous savons le faire, avec engagement, avec une meilleure discipline et une meilleure gestion des - faibles. L’important sera aussi de rentrer chez soi le plus rapidement possible.
Jouer à 21 heures, pour ce qui constitue le dernier match de l’aller, ajoute-t-il de la pression ?
Si on perd, on est à six points du premier relégable. C’est la pression supplémentaire. Il faut terminer correctement pour passer deux semaines de vacances sereines.
Personnellement, vous avez été à votre meilleur ces dernières semaines. Comment vous sentez-vous?
Je me sens bien, je suis assez content de pouvoir rejouer, d’autant plus que je suis en fin de contrat. C’est donc une chance de pouvoir jouer. Et ça s’est plutôt bien passé ces deux derniers matches, j’espère pouvoir continuer.
Avant d’aller affronter Nevers, votre manager Julien Sarraute vous a annoncé qu’il ne serait plus à Colomiers la saison prochaine. Comment est-ce arrivé ? Et y a-t-il eu un impact sur le match à Nevers ?
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Il nous a dit que c’était prévu comme ça, qu’il n’y avait aucune gêne. Cela n’a rien changé pour nous, nous étions assez concentrés dans le match. Nous voulions faire quelque chose et cela n’a abouti à rien.
Cela vous a-t-il choqué, surpris peut-être ?
C’est le rugby, c’est un monde professionnel maintenant donc on n’est pas forcément surpris. Il faut s’adapter aux choix du président, du coach…
Et pour vous, étant donné que vous êtes en fin de contrat, est-ce que cela change la donne ?
Un peu parce qu’il faut qu’on nous dise comment ça va se passer l’année prochaine. On ne sait pas, c’est en attente. Nous attendons tous en quelque sorte. De nombreux joueurs attendent d’y voir un peu plus clair.
Justement, où en êtes-vous sur ce sujet ? Vous voyez-vous rester à Colomiers ?
Tout dépend du staff mais si le club le veut aussi j’aimerais continuer ici.
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