Entretien croisé
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Ils ont brillé sur les tatamis parisiens lors des Jeux Olympiques de Paris, médaillés individuels et couronnes par équipes au terme d’une finale étouffante. « Libération » a réuni Joan-Benjamin Gaba et Maxime-Gaël Ngayap Hambou, 23 ans, pour un entretien avant le retour de ce dernier à la compétition ce week-end.
“Vous n’êtes pas dans mes pronostics mais c’est à vous de saisir mes statistiques.” Nous sommes mi-juillet au Touquet, à J-7 des Jeux Olympiques de Paris 2024. Dans une comptine, Stéphane Frémont, l’un des mentors de Joan-Benjamin Gaba et Maxime-Gaël Ngayap Hambou, perce une dernière fois le crâne de Brett Sinclair et Danny Wilde de l’équipe de France de judo. Les « forces spéciales » – du nom de la boucle WhatsApp lancée pendant le confinement avec son associé Richard Melillo pour garder « JB », « MG » et la douzaine de millennials dont le duo est aux commandes – ont largement fait leur part en termes de dose quotidienne de mantras, d’exercices et d’émulation collective qui font du cerveau un légionnaire. Pressé d’expliquer son propos du haut de son quart de siècle de responsabilités en équipe de France, Frémont s’exécute. “A chaque JO, une majorité de médaillés sont attendus comme des judokas et il y a trois ou quatre surprises.” Les deux natifs de 2001 ont atteint cinq sur cinq : “D’accord. Dans vos trois ou quatre surprises cette année, vous aurez deux Français : nous.
Le moment venu, Gaba, 35ème au classement mondial des -73 kg, a stupéfié à deux reprises l’Arena Champ-de-Mars. En individuel lundi, le judoka de Chilly-Mazarin
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