Barry Trotz, le directeur général des Predators de Nashville, a menacé il y a quelques semaines d’effectuer une vague de changements si les choses ne s’amélioraient pas au sein de son équipe. Mercredi soir, il a trouvé son nouveau partenaire d’affaires en la personne du Canadien.
Le CH a acquis le défenseur québécois Alexandre Carrier en échange de Justin Barron, un échange qui améliorera immédiatement la ligne bleue du Canadien à un prix loin d’être exorbitant. Pendant ce -, les Predators réduisent leur package salarial, après avoir investi des sommes importantes cet été pour voir l’équipe s’effondrer et occuper la dernière place du classement général.
Compte tenu de la présence de Lane Hutson et de Mike Matheson, trouver un défenseur offensif n’était pas une priorité pour le Canadien. En revanche, trouver un défenseur droitier expérimenté, capable d’affronter les meilleurs joueurs adverses et capable d’alléger la tâche de David Savard était désormais nécessaire. C’était également nécessaire à plus long terme puisque l’organisation préférerait certainement ne pas se mettre dans une position où elle devrait précipiter l’arrivée et les responsabilités de jeunes droitiers comme Logan Mailloux ou David Reinbacher.
En ce sens, Carrier, qui est âgé de 28 ans, coche plusieurs cases pour le Tricolore.
C’est un garde très mobile qui possède un bon tir, mais dont la compréhension du jeu lui sert surtout défensivement, étant capable de bloquer les passes et de harponner la rondelle efficacement. Selon le site PuckIQ, il était encore cette année le défenseur des Predators qui affrontait le plus souvent des compétitions de niveau élite.
De plus, Carrier est employé sur une infériorité numérique et il bloque de nombreux tirs.
Les gens peuvent hausser les sourcils lorsqu’ils constatent qu’il ne mesure que 1,80 m (5 pi 11 po) et pèse 79 kg (174 lb), ce qui fait de lui un défenseur bien en dessous de la moyenne de la ligue en termes de modèle.
Mais les mesures ne disent pas tout.
Je me fiche de la taille si le joueur est combatif comme Carrier, nous a dit l’entraîneur-chef Andrew Brunette lors des séries éliminatoires du printemps dernier. Il sacrifie son corps, il est mobile et c’est un enfant extrêmement compétitif. Si quelqu’un disait qu’il n’était pas fait pour les séries éliminatoires, je ne serais pas du tout d’accord. Il est fait sur mesure pour la série.
Justin Barron a été acquis de l’Avalanche du Colorado en 2022 en échange d’Artturi Lehkonen.
Photo : La Presse Canadienne / Patrick Doyle
Barron avait encore de la valeur
Il était évident que le Canadien avait une déficience sur le flanc droit de sa défense. Il a souvent dû demander à plus d’un gaucher de jouer du côté opposé, ce qui est loin d’être idéal. Carrier vient résoudre une partie de cette équation et apporte aujourd’hui une dose de certitude dans la manière dont est conçue la brigade défensive.
Attendre l’été et soumettre une offre à un agent libre aurait été un pari risqué pour le Tricolore, car il y aura peu de défenseurs droitiers disponibles, encore moins parmi ceux capables de donner 19 ou 20 minutes par match.
De plus, le contrat de 3,75 millions de dollars par an de Carrier sera en vigueur pendant deux saisons supplémentaires après celle-ci. Il s’agit d’une durée idéale du point de vue du Canadien, car elle assure une transition en douceur entre un Savard en déclin et des espoirs qui auront encore un peu de - pour faire leurs notes.
Quant à Barron, sa courbe de progression n’a pas été celle qu’aurait espérée la direction lorsqu’elle l’a acquis de l’Avalanche du Colorado en 2022 et a vu en lui un garde mobile et un passeur de premier ordre. plan.
Aux prises avec une confiance incohérente, Barron a eu du mal à développer d’autres atouts pour se rendre plus indispensable, mais devenir plus difficile à affronter et jouer constamment avec conviction restent des objectifs à atteindre dans son cas. .
Barron a eu du mal à réaliser de bonnes performances. En uniforme lors d’un quatrième match consécutif mardi, il n’a joué que 13 :28 dans la victoire de 6-1 contre les Sabres de Buffalo. Martin St-Louis a attendu la troisième période et un moment où le match était hors de portée des Sabres pour l’utiliser davantage, ce qui reflète la réticence qui persistait avec son jeu.
Cet échange jette également un nouvel éclairage sur la décision de la direction de garder Barron à Montréal en début de saison afin d’éviter de le perdre au ballottage. Si les Predators avaient accepté de se débarrasser de Carrier pour l’acquérir et tenter de le réanimer, une autre équipe aurait fait un pari similaire en le réclamant au ballottage.
De toute évidence, Barron avait toujours de la valeur.
Carrier a raté les quatre derniers matchs en raison d’une blessure au haut du corps, mais les Predators l’ont retiré de la réserve des blessés peu de - avant la fin de l’échange. Il rejoindra le Canadien à Détroit, où il affrontera les Red Wings vendredi.
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