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une équipe canadienne plus unie obtient d’excellents résultats

À sa première saison à la tête de l’équipe canadienne de patinage de vitesse sur courte piste, le triple olympien Marc Gagnon souhaitait créer une meilleure synergie entre tous les patineurs. Les résultats lui donnent raison.

Adjoint depuis plusieurs années maintenant, Gagnon ne pouvait rêver de meilleurs résultats pour son baptême comme entraîneur-chef. «Il y a eu beaucoup de changements, mais les patineurs ont bien réagi», a-t-il déclaré. J’ai apporté une nouvelle vision et tout le monde a bien répondu. Il faudra voir si je dirai les mêmes choses dans dix ans.

Dans un sport individuel où il y a trois épreuves par équipe, Gagnon a voulu créer une meilleure cohésion au sein du groupe. “L’année dernière, on voyait qu’il n’y avait pas de cohésion au sein du relais mixte”, a-t-il souligné. Je voulais aborder cet aspect. Quant à l’alchimie dans l’ensemble du groupe, elle n’était pas terrible, mais il ne faisait aucun doute qu’elle pouvait s’améliorer. La cohésion doit aller au-delà des petites amitiés qui existent hors de la glace.

Le Canada a connu une excellente première moitié de saison. William Dandjinou est en feu et il est en excellente position pour remporter le Globe de Cristal alors qu’il ne reste plus que deux étapes au calendrier. Même chose pour le relais 5000 m hommes. Le relais 3000 m féminin réalise également une bonne saison avec deux médailles d’or en Asie.

« Parce que le développement physique a déjà été bien fait, la meilleure cohésion n’explique pas à 100 pour cent les bons résultats, a admis Gagnon, mais on a parfois tendance à oublier qu’il y a trois épreuves d’équipe dans notre sport qui sont individuelles. Cette cohésion d’équipe m’a été bénéfique en tant qu’athlète et j’ai souhaité apporter cette facette au groupe. La cohésion et le travail d’équipe sont très importants.

Dandjinou note les changements apportés par Gagnon. “Le collectif est meilleur, tout comme l’alchimie entre les hommes et les femmes”, a-t-il déclaré. Marc est un grand rassembleur. C’est sa grande force. Sur le circuit mondial, il parle de la délégation canadienne. Au quotidien, le changement d’entraîneur principal ne change pas grand chose car je continue de travailler avec Sébastien (Cros). Je suis également à l’aise avec l’un ou l’autre.

Un environnement positif

Gagnon donne un exemple des avantages d’évoluer dans un environnement positif où tout le monde se serre les coudes. “La Jordanie (Pierre-Gilles) a fait une Coupe du monde décente sans plus en Chine”, a-t-il souligné. Étant humain ce qu’il est, il aurait pu s’apitoyer sur son sort. Dans un contexte positif, il revient cependant en force et remporte l’argent sur 500 m en Corée. Il y a eu une disqualification un peu étrange au 1000m sinon il aurait également atteint la finale A.

«Jordan avait du travail personnel à faire, a ajouté Gagnon, mais ce travail est plus facile dans un environnement positif.»

De retour d’Asie lundi, les patineurs canadiens profiteront de cinq jours de congé pendant les vacances avant de reprendre l’entraînement. Les sélections pour les deux dernières étapes du circuit mondial auront lieu du 24 au 26 janvier à Montréal. Le championnat du monde aura lieu cette année en Chine.

 
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