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Sergio Perez ne pilotera plus pour Red Bull

La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé mercredi avoir abaissé ses principaux taux pour la troisième fois consécutive, de 25 points de base, les ramenant dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, conforme aux attentes du marché. marchés.

Une décision qui n’a cependant pas fait l’unanimité parmi les membres du Comité de politique monétaire (FOMC) de l’institution, l’une de ses membres, Beth Hammack, s’étant prononcée contre une nouvelle baisse des taux.

Ni chez les analystes, qui s’interrogent sur l’opportunité d’un tel repli, alors que l’inflation est repartie à la hausse ces deux derniers mois aux Etats-Unis, après avoir suivi une trajectoire encourageante vers l’objectif de 2% par an fixé par la Fed.

Mais l’institution “se rapproche” de la fin de son cycle de déclin, a assuré le président de la Fed, Jerome Powell, en assurant que le FOMC sera “plus prudent quant à d’éventuelles baisses de taux futures”.

“L’inflation a nettement ralenti ces deux dernières années mais elle reste relativement élevée par rapport à notre objectif à long terme de 2%”, a-t-il admis, alors que l’institution prévoit désormais un indice PCE à 2,5% fin 2025 et un retour à 2% d’ici fin 2026 seulement.

L’autre indice des prix à la consommation, l’IPC – sur lequel sont indexées les retraites – a rebondi en novembre à 2,7% sur un an. L’indice d’inflation PCE, que la Fed souhaite ramener à 2%, sera publié le 20 décembre.

Du côté des producteurs, les prix ont même grimpé en novembre à leur plus haut niveau depuis près de deux ans, en raison notamment des conséquences de la grippe aviaire, selon l’indice PPI.

Mais la Fed envisage désormais d’agir plus lentement, en n’envisageant que deux baisses de taux pour 2025, de 25 points de base chacune.

“Nous nous rapprochons très près du taux neutre”, c’est-à-dire le taux d’intérêt n’ayant aucun effet, pour le soutenir ou le ralentir, sur l’économie, a estimé M. Powell.

Et les prévisions de la Fed semblent conforter les interrogations des analystes : la banque centrale ne s’attend plus à ce que l’inflation revienne désormais à son objectif de 2% avant fin 2026. Elle a même révisé significativement sa prévision d’inflation pour 2025, qu’elle table désormais autour de 2,5%, alors qu’elle espérait la ramener à 2,1% lors de sa précédente prévision, en septembre.

Une inflation persistante qui ne devrait toutefois pas peser sur l’activité économique, puisque la Fed table désormais sur une croissance de 2,1% pour 2025 (contre 2% prévus trois mois plus tôt), avec un taux de chômage qui reste faible et quasi stable, à 4,3%, seulement 0,1 point de pourcentage de plus que cette année.

Incertitude à venir

Jerome Powell a récemment estimé que la Fed « pourrait se permettre d’être un peu plus prudente » en raison de la vigueur de l’activité économique. Et l’une des gouverneures, Michelle Bowman, a jugé les risques liés à l’inflation « plus importants » que ceux liés au chômage.

Le gouverneur a par ailleurs estimé à plusieurs reprises que le taux neutre, c’est-à-dire celui qui n’a aucune influence, de soutien ou de ralentissement, sur l’activité économique, pourrait être plus élevé que prévu initialement. et peut-être même proche du niveau actuel.

Mais cela dépendra aussi de la politique économique mise en place par le président élu Donald Trump, qui reviendra à la Maison Blanche à partir du 20 janvier.

Or, entre la déréglementation promise en termes de normes, l’expulsion souhaitée d’une partie des migrants entrés illégalement sur le territoire, les baisses d’impôts ou encore l’augmentation des droits de douane, les effets sur l’économie pourraient être majeurs et difficiles à prévoir tant ils se tiennent debout.

Les dirigeants de la Fed « ne sont pas là pour préjuger des effets de ces politiques, mais ils devront prendre en compte les effets possibles. Les propositions de ce gouvernement peuvent provoquer un choc à la fois sur l’offre et sur la demande et il y a toute une série de conséquences possibles de ces chocs», juge M. Sheets.

Selon une enquête menée auprès de 500 entreprises américaines par le cabinet de recrutement Resume Templates, 82 % d’entre elles envisagent d’augmenter leurs prix si de nouveaux droits de douane étaient effectivement mis en place.

Donald Trump a déjà annoncé des droits de douane de 25 % contre ses voisins du Canada et du Mexique, ce qui pourrait faire grimper les prix pour le consommateur américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
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