telle est la situation dans le champ de pommes de terre à Anderlecht

Les coupables sont les lampes chauffantes qui devraient permettre à l’herbe de repousser dans les zones ensemencées après le match contre le Beerschot. Les jardiniers espèrent pouvoir limiter les dégâts sur le terrain en profitant des dix-neuf jours sans match. Les bâches qui recouvrent la surface de jeu la nuit font réfléchir les lampes dans le ciel, surtout lorsqu’il fait froid ou qu’il y a du brouillard.

Toujours des tapis des Pays-Bas ?

Cependant, une solution miracle pour les pelouses endommagées n’est pas à notre portée. Pas même pendant la trêve hivernale qui, pour le terrain, durera seize jours, jusqu’au match contre le Club Bruges. A l’époque de Roger Vanden Stock et Herman Van Holsbeeck, Anderlecht n’hésitait pas à installer des tapis en gazon venu des Pays-Bas, un travail qui ne durait que quelques jours. L’actuel Anderlechtois n’est pas fan de ce genre de bricolage (ce n’est qu’une solution à très court terme) mais attend de voir comment le terrain se comportera lors du match contre Dender le 27 décembre avant de se décider.

Pour rappel : idéalement, un champ entièrement neuf devrait être installé après avoir enlevé la terre et le sable sur une profondeur significative. Selon les études qui ont été réalisées, c’est le sable qui pose problème. Il contient beaucoup trop de sel pour un terrain de sport. Lors des travaux réalisés en 2020, seule la partie supérieure du terrain a été rasée. Cela n’a pas suffi à résoudre le problème latent.

Anderlecht souhaiterait que ces grands travaux soient réalisés pendant les vacances d’été. Le coût (plus d’un million d’euros) est important mais c’est surtout le manque de - qui pose problème. Compte tenu de l’ampleur des travaux – les camions devraient faire des centaines d’allers-retours pour transporter l’ancienne terre et acheminer la nouvelle et les jeunes herbes auront besoin de - pour pousser – une trêve de douze semaines serait nécessaire. Mais les playoffs ne se termineront que le 26 mai. En théorie, le nouveau terrain ne serait praticable que le 18 août, ce qui est trop tard. Le championnat reprendra fin juillet, étant donné qu’il s’agit d’une saison de Coupe du monde.

A Anderlecht de prendre la meilleure décision possible, en concertation avec Raw Stadia, un cabinet belge qui examine la qualité des terrains et qui travaille notamment avec Liverpool, Arsenal, Leicester et Leipzig. Une chose est sûre : pour le moment, le terrain est plus inquiétant que les résultats de l’équipe.