Chaque semaine, les journalistes de l’équipe Sports répondent à vos questions.
Soumettez vos questions
Supprimer votre gardien ou pas ?
Pourquoi sacrifier un match en éliminant son gardien en fin de troisième période ? Dans la majorité des cas, l’équipe perd quand même le match, n’est-ce pas ?
Christian Lévesque
Réponse de Simon-Olivier Lorange :
Il ne s’agit pas de gagner ou de perdre, mais de probabilité de marquer des buts. Une rapide compilation nous a permis de déterminer qu’en moyenne, de 2021-2022 à 2023-2024, les équipes de la LNH ont marqué à un rythme trois fois plus élevé avec leur gardien retiré qu’à cinq contre cinq. Animée par la même logique, une étude réalisée en 2010 par des chercheurs de l’Université Simon Fraser soulignait que les équipes gagneraient à retirer leur gardien plus tôt que dans la dernière minute de jeu, et c’est effectivement une tendance qui s’est imposée dans la LNH. au cours de la dernière décennie. Cette étude précise également que l’équipe ayant retiré son gardien a plus de chances de voir son adversaire écoper d’un penalty qu’à cinq contre cinq. Bref, quand un club prend du retard à deux ou trois minutes de la fin, autant mettre les chances de son côté !
Le degré d’importance des passes
Compte tenu de l’importance accordée aux points d’un joueur de hockey de la LNH, existe-t-il une statistique qui prendrait en compte les passes décisives insignifiantes sur un but ? Si ce but est le résultat d’une remontée remarquable du buteur, par exemple ?
Jean-François L’Heureux
Réponse de Simon-Olivier Lorange :
Non, cette statistique n’est pas prise en compte. Ces passes décisives « gratuites » compensent, en quelque sorte, les situations où la troisième passe précédant un but était décisive, sans pour autant qu’une passe décisive soit accordée.
Comprendre les classements
Quels sont les critères, dans l’ordre, pour classer les équipes de hockey et de football ?
Guy Michiels
Réponse de Simon-Olivier Lorange :
En cas d’égalité entre deux équipes ou plus de la LNH, il existe sept critères de départage. Dans l’ordre : le nombre de matches joués, le nombre de victoires dans le - réglementaire, le nombre de victoires hors tirs au but, le nombre total de victoires, le record des affrontements entre clubs à égalité, le différentiel de buts et enfin le nombre de buts marqués. Dans le football, les scénarios sont trop nombreux pour être listés ici. Je vous dirige donc vers le site officiel de la NFL.
Voir les procédures d’égalité de la NFL
Annonces en français des arbitres
Pourquoi les arbitres de la LNH qui sont responsables du match à Montréal ne font jamais d’annonces en français alors que dans le football des Alouettes, il y a un effort évident pour respecter la langue française au Québec ?
Denis Viau
Réponse de Nicolas Richard :
La différence est aussi subtile qu’importante entre les deux ligues. Officiellement, la Ligue nationale de hockey est une organisation unilingue anglophone. La langue de travail et habituelle est l’anglais. Alors que la Ligue canadienne de football est une ligue officiellement bilingue. Même lors de la Coupe Grey entre Toronto et Winnipeg, des affiches, des communications et des logos mettaient en valeur les deux langues. C’est pourquoi, lorsque Ben Major ou André Proulx sont les officiels à Montréal ou à Ottawa, par exemple, ils peuvent annoncer leurs décisions en français sans problème.
Le premier coup frappé
Quel joueur a été le premier à utiliser le tir frappé dans la LNH, en quelle année et avec quel club ?
Réjean St-Yves
Réponse de Nicolas Richard :
La première utilisation du tir frappé est attribuée à un certain Alex Shibicky, un ailier droit de six pieds qui a joué avec les Rangers de New York de 1935 à 1946. Shibicky aurait été le premier à utiliser le tir frappé lors d’un match de la LNH. en 1937. Cela lui a plutôt bien servi, car en 324 matchs, il a marqué 109 buts. Né à Winnipeg en 1914, ce vainqueur de la Coupe Stanley en 1940 est décédé en 2005.
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