Licencié par le FC Rouen début novembre, Maxime d’Ornano aspire à trouver un nouveau projet. Pendant ce -, l’ancien Lannionnais et Briochin a du pain sur la planche avec sa formation BEPF.
Vous avez fêté votre 44e anniversaire lundi 16 novembre. Que pouvons-nous te souhaiter pour ton anniversaire ?
Pour trouver un club (sourires) !
Comment avez-vous vécu votre expulsion du FC Rouen le 1er novembre dernier ?
C’est la première fois que ça m’arrive, ce n’est pas agréable, mais je n’ai pas eu le - d’y penser car tout de suite après je partais au Servette à Genève (Suisse) et je m’entraînais immédiatement à Amiens, toujours dans le cadre de mon BEPF
.
Avez-vous trouvé ce licenciement injuste, malgré tout ?
Nous venions de perdre contre Dijon (1-0), un match assez équilibré où le but nous a été refusé sur la fin, même s’il n’y avait pas de hors-jeu. Et puis là, le football, c’est comme ça. L’idée est de passer rapidement à autre chose.
Aviez-vous encore les moyens de redresser l’équipe ?
Oui, j’ai eu le soutien des joueurs, du staff, et il faut revenir au début de saison, marqué par pas mal de rebondissements : des recrutements tardifs et des moyens limités à cette époque (avant l’arrivée du nouveau président néerlandais). Ivan Postel). Et puis nous n’étions pas loin. Le contenu était cohérent, cela n’avait pas vraiment d’importance.
Vous avez porté ce club en National et l’avez propulsé en tête du classement l’année dernière malgré deux départs de joueurs en janvier. Les choses s’oublient vite, non ?
C’est l’un des grands moments vécus au FC Rouen, à l’image du beau parcours en Coupe de France (jusqu’en demi-finale l’an dernier). Mais le plus important est de savoir changer et se rétablir.
Que vous a apporté votre stage au Servette de Genève ?
J’y étais grâce à un ancien joueur de Rouen, Sofiane Bouzamoucha. Ils m’ont ouvert toutes les portes, j’ai parlé avec l’entraîneur Thomas Häberli, qui était également entraîneur de l’Estonie. J’ai vu leur match à Lausanne, qu’ils considéraient comme un derby. Il y avait 12 000 personnes, c’était incroyable.
Plus généralement, que vous apporte cette formation chez BEPF ?
C’est très riche, il y a de nombreux intervenants. Nous sommes allés à Amiens, Nantes, Pau, Angers. Nous irons à Strasbourg, Nice… Nous explorons tous les domaines d’un club, que ce soit la communication, la gestion ou la formation. Les échanges avec nos coachs, Jacky Bonnevay et Francis Gillot – qui est aussi mon tuteur -, ainsi qu’avec les autres membres de la promotion, sont très intéressants. Nous ne sommes qu’une dizaine, mais nous avons tous des parcours différents et variés.
Quels projets pourraient vous intéresser ?
J’aspire à coacher au plus haut niveau de mes capacités. Je recherche un projet qui me correspond, avec de belles valeurs et de grandes ambitions.
Pourrait-il être à l’étranger ?
Oui, j’ai déjà eu des contacts avancés. Ce ne sont que des contacts mais je ne ferme pas la porte.
: Le brevet d’entraîneur de football professionnel (BEPF) 2024-2025 compte dix candidats : Maxime d’Ornano (anciennement FC Rouen, Equipe nationale), Jacques Abardonado (entraîneur adjoint, Marseille, Ligue 1), Alou Diarra (ESTAC Troyes B, Equipe nationale 3 ), Emerse Faé (sélectionneur national de Côte d’Ivoire), Ahmed Kantari (anciennement Valenciennes, Ligue 2), Julien Lachuer (entraîneur adjoint du Stade Brestois, Ligue 1), Mathieu Le Scornet (entraîneur adjoint RC Strasbourg, Ligue 1), Amandine Miquel (Leicester, P1F anglaise), Jocelyn Prêcheur (entraîneur London City Lionesses, D2F anglaise), Nicolas Seube (SM Caen, Ligue 2). Crédit photo : Laurent Rivier Photo Archive
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