jeLe jargon sportif regorge de formules toutes faites que l’on entend continuellement en conférence de presse ou en marge. Ce qui revient inlassablement à Michelon est un grand classique : « On prend les matches les uns après les autres. » Dans le texte c’est Nicolas Florès et ce n’est pas exactement une langue de bois. Avant le match historique de dimanche (17h30) contre Le Mans (National) en Coupe de France, les Marmandais (2e) a certainement disputé le match le plus important de cette première partie de saison avec la réception du leader du championnat Saint-Émilion (1ET). Et en les voyant s’engager à 200% dans cette rencontre, cette petite phrase semblait résonner comme une douce musique. Oubliant la victoire fracassante face aux derniers de classe de ce groupe D de R2, laissons de côté la folle épopée de la Coupe de France et cette rencontre historique pour le club le week-end prochain.
“Il était essentiel de ne pas se laisser distraire et de rester concentré sur ce match”, a reconnu l’entraîneur au coup de sifflet final. Pour rester en lice pour l’entrée en R1, il fallait absolument gagner et ensuite complètement négliger tout le reste. » Si le contenu n’a pas toujours été à la hauteur des attentes d’un coach qui puise sa force dans ses besoins, l’ambiance était exemplaire. « Dans ce match où nous avons connu quelques moments de déclin, nous avons fait preuve d’une solidarité remarquable. Nous avons défendu ensemble ce petit but et avons su rester solides jusqu’au bout. C’est une grande satisfaction. » Le seul but du match est intervenu après moins de dix minutes de jeu. Servi par Unity Ewelike, Daouda Diallo a présenté un petit nombre de ses joueurs devant le but pour casser le dos des défenseurs et du gardien (1-). 0,9e).
Une marge de progrès
Les habitants auraient pu fuir. Ils auraient également dû le faire pour éviter toute frayeur. Mais le tir de Dave Lother touche la base du poteau du gardien adverse (35ee) et Unity Ewelike, malgré un service idéal devant le but, lui a retiré une trop grande partie de son tir (38e). Pas mieux en seconde période où au moins un contre aurait dû finir au fond des filets (58e68e73e86e). Au final, rien de grave, étant donné que la défense a toujours su repousser le danger et que Baba Tchagouni a su réaliser les deux arrêts nécessaires (74e).e83e). « Il faut mieux maîtriser ce type de matches », a souligné Nicolas Florès, toujours dans une perspective de progrès. Au lieu de tenir le ballon et de le lancer, on a copié le jeu de l’adversaire en abusant du jeu direct. Il faut progresser dans ce domaine. Le résultat est évidemment très positif, mais cet élément reste à améliorer. »
Une analyse qui en dit long sur la façon dont l’entraîneur de Marmandais travaille avec ses joueurs. A la fois en les poussant à compartimenter chaque match pour en faire un but à part entière, et en les incitant, une fois le match terminé, à tirer les leçons qui permettent de progresser. Force est de constater, match après match, que la méthode fait des merveilles.
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