L’été dernier, la Méditerranée a été le théâtre d’un drame humain : Abdellatif Akhrif, aile gauche de l’Ittihad Riadhi de Tanger (IRT), a disparu le 6 juillet 2024 lors d’une traversée en yacht au départ de la station balnéaire de M’diq, au nord du Maroc. . Le joueur, accompagné de quatre proches, dont deux coéquipiers, a été pris dans une soudaine tempête en Méditerranée. Ce voyage relaxant s’est transformé en cauchemar, laissant le Maroc sous le choc.
Plusieurs jours plus tard, le 8 août, son corps a été retrouvé à près de 400 km à l’est, près d’Oran, en Algérie. Une distance symbolique qui deviendra un outil politique aux mains du régime algérien défaillant. Quatre mois seulement se sont écoulés depuis cette découverte que la dépouille d’Abdellatif Akhrif, qui reposait jusqu’alors dans une morgue algérienne, a été restituée et enterrée ce soir, vendredi 13 décembre, à Tanger.
Alors que trois personnes ont été sauvées grâce à l’intervention rapide de la marine marocaine, le sort d’Abdellatif Akhrif et de son coéquipier Salman Harraq a pris une tournure bien plus tragique. Salman Harraq est toujours introuvable. Quant à Abdellatif Akhrif, son corps sans vie a été découvert un mois plus tard au large de Cap Falcon, en Algérie. Une vidéo, prise depuis un jet ski, montre le jeune footballeur flottant à la surface, torse nu et en short, une image touchante qui a fait le tour des réseaux sociaux, renforçant l’indignation autour de ce drame.
Le cynisme du régime algérien
Dans d’autres circonstances, un tel événement aurait nécessité compassion et coopération. Mais Alger, avec une approche qui frise le grotesque, a choisi de ralentir le rapatriement du corps, utilisant ce drame pour alimenter une rhétorique hostile à l’égard de Rabat. Cette situation illustre une tendance bien connue du pouvoir totalitaire algérien, à savoir celle d’exploiter les tragédies humaines à des fins politiques.
Il ne vous reste plus qu’à jeter un œil au rétro. L’histoire démontre les morts causées par les tirs militaires chez les citoyens civils de toutes nationalités, même chez leurs propres compatriotes. En gardant en otage la dépouille d’Abdellatif Akhrif pendant quatre mois, Alger s’est livré à une exploitation insidieuse, trahissant à la fois l’humanité et les normes internationales.
Le régime sénile d’Alger, dirigé par une oligarchie désormais vieillissante et déconnectée des réalités humaines, a démontré à plusieurs reprises qu’il préfère fomenter des tensions régionales plutôt que de construire des ponts. La mort tragique d’un jeune sportif marocain (24 ans), au lieu d’être traité avec la décence qu’elle mérite, est devenue une nouvelle arme dans l’arsenal diplomatique toxique d’Alger.
Cette attitude algérienne n’a pas laissé le Maroc indifférent. Le dossier Abdellatif Akhrif continue de susciter des débats et des émotions au sein de la société marocaine. Récemment, la « Brigade Oujda », un groupe d’ultras de l’équipe de football de la ville, le Mouloudia Club d’Oujda (MCO), a organisé une manifestation symbolique au poste frontière de Zouj Bghal, entre le Maroc et l’Algérie. Les manifestants brandissaient une banderole sur laquelle on pouvait lire : « D’Oujda à Sétif, nous réclamons justice pour Akhrif ».
Dans un communiqué, les organisateurs ont dénoncé “l’injustice inhumaine” des autorités d’Alger, citant un traitement indigne qui viole les droits fondamentaux de la famille d’Akhrif. Ils se sont souvenus de lui “le retard injustifié dans la livraison du corps est un acte haineux et contraire aux valeurs humaines et aux droits fondamentaux”.
Besoin de conviction : Oujda et le Maroc réagissent avec un élan de solidarité
Le texte ajoute que ce comportement « démontre un manque de respect pour la dignité humaine et le droit de la famille d’enterrer en paix l’être aimé »en le soulignant “L’humanité doit l’emporter sur les divergences politiques.”
Ce blocus cruel et absurde remet en cause les observateurs et les institutions internationales. Comment un régime peut-il exploiter la mort d’un innocent pour tenter de marquer des points dans un conflit diplomatique ? Cette affaire, au-delà des frontières maroco-algériennes, devrait susciter une condamnation unanime. Cela souligne la nécessité urgente d’établir des protocoles humanitaires qui transcendent les divisions politiques.
La famille d’Abdellatif Akhrif, plongée dans un deuil sans fin, a attendu de longs mois pour pouvoir rapatrier son fils pour lui offrir un enterrement digne. Le silence prolongé d’Alger sur cette affaire fut autant une humiliation pour les proches du défunt qu’un rappel accablant des excès d’un régime sénile qui avait perdu tout sens de l’humanité.
Ce drame révèle une fois de plus le visage sombre d’une stratégie politique algérienne basée sur l’exploitation des émotions et des drames humains. Abdellatif Akhrif n’est plus. Son corps, longtemps resté prisonnier dans une morgue étrangère, est devenu le symbole de la politique désastreuse d’Alger, une politique qui préfère l’affrontement à la compassion. Puisse son histoire servir d’appel à la raison, dans un monde qui a plus que jamais besoin d’humanité.
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