Même si la vie avec le Canadien n’est pas aussi rose que la tuque qu’il portait devant les journalistes samedi matin, l’attaquant Patrik Laine se plaît à Montréal.
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Avant le match de ce soir contre les Jets de Winnipeg, le vétéran de 26 ans a parlé un peu de sa progression après une longue absence des patinoires de la Ligue nationale. Celui qui a inscrit trois buts en cinq matchs cette saison admet que des améliorations sont encore à apporter. Toutefois, cela n’a rien à voir avec les supporters ou les relations avec les autres porte-couleurs du CH.
« C’est vraiment bien de pouvoir rejouer et j’en profite après des moments difficiles. C’est agréable d’enfiler le maillot soir après soir, de jouer des matchs avec les gars et de se battre pour des points au classement. Mon jeu n’est peut-être pas encore à la hauteur, mais après presque un an d’arrêt, je vais dans la bonne direction, a-t-il déclaré. Je m’amuse à jouer et c’est génial.
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« Avec le recul, on se dit que ce passé récent n’a pas été très bon côté hockey. Cependant, on apprend toujours des leçons et je pense que les choses arrivent pour une raison. Dans ce cas, je ne sais pas pourquoi, mais nous finirons par le découvrir. Ces difficultés vous mettent au défi et vous devez les surmonter pour revenir fort », a-t-il poursuivi.
Un atout
S’il peut rassurer le principal concerné, il jouit d’une cote de popularité élevée auprès du Tricolore et semble respecté des autres.
« Il est vraiment génial à regarder et c’est bien de l’avoir dans l’équipe, sur le banc et dans le vestiaire. Il a un si bon tir et une superbe tête de hockey. C’est un très bon coéquipier », a évalué Jake Evans.
« Il faut rebondir » – Jake Evans –
L’histoire est similaire de celle de l’instructeur en chef Martin St-Louis.
« Nous apprenons tous à le connaître et le voir avec notre groupe tous les jours, c’est agréable d’être avec lui. Il dessine vite et c’est un talent rare, dit-il. Personnellement, je le connais mieux maintenant. Avant, je connaissais un peu ce qu’il était, mais quand on le voit moins avec son club, on n’a pas la vraie version du joueur. On ne le voit pas se concentrer sur les détails du jeu, gérer le - passé dans une zone et fixer des objectifs.
Ce fut une période très difficile émotionnellement, admet St-Louis –
« Ce n’est pas un gars qui va parler lors des réunions, mais dans les réunions individuelles, c’est un dialogue, pas un monologue. Alors, nous partageons [les états d’âme]», a-t-il également indiqué.
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