« La période de Noël a été la pire période de l’année dernière. Nous ne méritions même pas de partir en vacances, Laurent Abergel, capitaine du FC Lorient, ne nous avait pas perdu de vue. Donc je suis content de la forme de l’équipe, de son visage, du moment qu’on vit, c’était un match très important. » Un centre de Tosin pour Ponceau (1-0, 13′) et un penalty sur le gong (Soumano, 90’+5) pour clôturer la fête ! Au final, le FC Lorient n’a pas amélioré sa bonne moyenne de 2,3 buts par match à domicile. Mais peu importe, l’enjeu était ailleurs ce samedi, et les Merlus ont remporté leur huitième match de la saison à domicile, dans un Moustoir à guichets fermés, pour ce choc de sommet de Ligue 2.
Mais le Paris FC, qui s’inscrit désormais dans un projet plus ambitieux avec l’arrivée de la famille Arnault, n’avait plus perdu un match de Ligue 2 depuis le 28 septembre et occupait la tête de cette deuxième division depuis la huitième journée.
Un symbole et « une belle récompense »
Mais cette fois, les hommes de Stéphane Gilli ont semblé dépassés par la force collective lorientaise (40% de possession de balle mais 19 tirs sur 9 en faveur du FCL). C’est bien simple, après cinq minutes incertaines, le FC Lorient a pris la main dans le match, a mené rapidement et est resté maître du match pendant la quasi-totalité des 90 minutes. Le Moustoir a surtout tremblé à trois reprises (74′ avec Dicko, puis Krasso sur la barre transversale, 74′ et à la 81e) dans un moment de faiblesse de son équipe. Mais ses protégés, après plusieurs échecs, n’ont cette fois pas manqué l’occasion d’assumer la présidence, juste avant Noël. “Même si c’est symbolique, car on n’est même pas à la moitié du championnat, mais c’est une belle récompense pour les joueurs”, a déclaré Olivier Pantaloni, l’entraîneur du FC Lorient dont c’était l’anniversaire et qui a réussi le hors-jeu. saison, à remobiliser ses nouvelles troupes inévitablement affectées psychologiquement par l’incroyable scénario de la relégation lors de la dernière journée.
« Ce n’est pas facile d’absorber une descente », observait à ce propos Laurent Abergel. Je pense que nous avons bien fait. Nous avons du personnel de qualité, un groupe de qualité qui sait ce qu’il veut. Nous avons eu quelques problèmes à l’extérieur et nous devrons essayer de les corriger, mais faire bonne impression à la maison est important. » Même Yvon Mvogo, décisif sur les occasions rares mais aiguës à Paris, s’est tempéré : « Même en ce moment il n’y a toujours pas une grande marge avec le troisième ou le quatrième. C’est un championnat très, très compétitif, où tout le monde peut battre tout le monde. »
En attendant, les Merlus, devant pour la première fois cette saison et de plus en plus performants, notamment après la réorganisation en 4-1-4-1 qui semble leur donner bien plus de contrôle sur les matches, seront donc en pole position jusqu’à début janvier et lors du déplacement à Laval. Avec la Ligue 1 en ligne de mire plus que jamais…
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