Who are you, Mikaël Séné?
Parisienne de base, je suis venue en Bretagne pour étudier la biologie à l’UCO de Guingamp, où j’ai obtenu ma licence. J’ai alors décidé de changer de cap et de compléter une formation en BP Jeps à l’IRSS de Rennes pour devenir coach sportif. C’est actuellement mon travail. J’erre entre Paris et la Bretagne entre coaching en entreprise et coaching indépendant et individuel. Quand je suis en Bretagne, j’habite à Bégard, avec mes parents.
Je vais prendre mon jeu au sérieux pour essayer de faire monter la Bretagne le plus haut possible au classement national.
Comment en êtes-vous arrivé à participer à ce concours Mister Bretagne ? Qu’est-ce que ça fait de mettre le foulard ?
C’est un monde que je ne connaissais pas du tout. Lorsque l’ancien délégué de la commission m’a contacté sur les réseaux sociaux, j’ai cru qu’il s’agissait d’une arnaque mais cela s’est avéré très grave. On m’a proposé une première séance photo fin août 2024, au cours de laquelle j’ai compris l’importance de l’élection. Je ne vais pas changer mon comportement parce que j’avais un titre. Je reste moi-même. Je vais prendre mon jeu au sérieux pour essayer de faire monter la Bretagne le plus haut possible au classement national.
Comment s’est déroulée l’élection dimanche 10 novembre, dans le Morbihan ?
Il y avait une super ambiance avec tous les autres candidats. J’avais peur que ce soit très hypocrite mais pas du tout. Il y avait une très bonne cohésion même si nous étions en compétition. Nous nous sommes tous entraidés. C’était vraiment une super journée, on a beaucoup ri, notamment lors de la journée de préparation de la veille.
Pas trop de pression avec le jury et le public ? Votre expérience de coach sportif vous a-t-elle aidé ?
C’est plutôt ma façon d’être en général qui m’a aidé. Je suis assez sociable, pas trop timide. Evidemment, il y a de la pression quand on défile devant 150 personnes mais dans l’ensemble, ça s’est très bien passé.
Comment ont réagi vos proches ?
Ils m’ont soutenu pendant les trois mois de préparation et le grand jour. Cela m’a donné un coup de pouce, je les remercie. Tout le monde me suit avec le sourire, je n’ai jamais eu de mauvais retours. Je n’ai pas de copine, donc pas de jalousie (rires).
Où est ton écharpe ? L’avez-vous toujours avec vous ou est-il plié dans un tiroir ?
Je l’ai avec moi. Je ne le porte pas tous les jours mais dès que j’en ai besoin, je le sors pour des shootings ou des partenariats commerciaux.
Vous êtes Monsieur National Bretagne 2024. Si vous rencontrez l’autre Monsieur Bretagne 2024, celui du comité Monsieur France Bretagne, comment ça se passe ?
Je ne me suis jamais posé la question. Nous sommes dans deux commissions différentes mais je pense qu’il pense la même chose que moi. Si je le rencontre je discuterai avec lui sans problème. Je ne connais pas Mister France Bretagne mais pour nous, l’objectif est de s’internationaliser.
Quelle est la prochaine étape ? Comment se prépare-t-on au concours Mister National ?
Je vais essayer de voir l’ancien Monsieur Bretagne, Gwen Jegouzo, qui me donnera des conseils pour améliorer mon charisme, mon approche du défilé. De mon côté, je continuerai à faire des shootings photos avec des photographes à Paris et en Bretagne pour m’aider à prendre confiance en moi. Plus l’échéance se rapproche, plus je démarcherai les entreprises pour augmenter le comité Monsieur Bretagne.
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