Le PSG retrouve le sourire à Salzbourg et se donne le droit d’espérer

Paris a fait le boulot. En difficulté en Ligue des Champions jusqu’ici, avec quatre petits points en cinq journées et trois buts inscrits, les joueurs de Luis Enrique devaient s’imposer à Salzbourg ce mardi, lors de la sixième journée. Ils l’ont fait. Victoire 3-0 en Autriche, avec des buts de Ramos, Mendes et Doué, qui n’avait pas encore marqué avec Paris. Les Rouge et Bleu grimpent à la 24ème place du classement avant d’affronter City et Stuttgart.

Avec Donnarumma, Ruiz et Lee titulaires au coup d’envoi, sans Zaïre Emery et Lucas Hernandez remplaçants, le PSG débute la rencontre sans renier ses principes de jeu, monopolisant le ballon face à des Autrichiens très timides. Rapidement, le rapport de force ressemble à celui vécu par le club de la capitale à Auxerre (0-0) vendredi dernier, en Ligue 1. Presque une attaque-défense. L’essentiel restait à réaliser : marquer. Hakimi, toujours actif, a allumé la première mèche à 25 mètres, repoussé par le gardien adverse Schlager sur la tête de Ramos, qui n’a pas non plus trompé le dernier rempart autrichien (10e). Ce dernier voyait la frappe de Lee effleurer la lucarne (13e) avant d’être sollicité de loin par Vitinha (14e) puis Ruiz (16e). Agité, Barcola a mis à mal son adversaire Capaldo, sans parvenir à trouver Ramos (17e), qui a ensuite manqué l’inévitable sur un service royal d’Hakimi des six mètres (24e).

Les vieux démons de l’inefficacité parisienne refont inévitablement surface, d’autant que Salzbourg venait de sortir de sa torpeur avec un tir (non cadré) de Nene en contre-attaque (23e). Mais en insistant, les hommes de Luis Enrique trouvèrent (enfin) l’ouverture. Presque un copié-collé de la première action gâchée par Ramos, Barcola alertait Hakimi au second poteau dont la remise, de la tête, était agrémentée par le but de… Ramos, en renard de la surface (0-1, 30e). Le plus dur était fait. Barcola, fort mais maladroit, manquait même le break d’un plongeon mal ajusté devant Schlager (38e). Paris menait logiquement à la pause, son gardien Donnarumma étant relégué au chômage technique (0-1 MT).

Hakimi et Mendes aux avant-postes

Au retour des vestiaires, même scénario, Paris tenait le ballon et les jeunes de Salzbourg (22 ans en moyenne) pointaient au score. Le seul problème côté parisien, et cela commençait à frustrer Luis Enrique sur son banc, c’était qu’on ne tirait plus au but. Dépassé, finalement rattrapé en deux par ses adversaires directs, Barcola a enchaîné les mauvais choix dans le dernier geste, tout comme Neves au moment de frapper des six mètres (59e). Au fil des minutes, un PSG ronronnant restait à la merci d’un coup du sort, déjà vécu plus tôt dans la saison contre le PSV Eindhoven (1-1) ou l’Atlético Madrid (1-2).

Il fallait donc se mettre à l’abri, un cliché dans le football de haut niveau. Mais bien appris par Nuno Mendes qui s’est chargé de conclure l’affaire d’un tir soudain au premier poteau sur un centre de Doué (0-2, 71e), entré en jeu plus tôt à la place de Ramos. Voyant la joie sur le banc parisien, joueurs et membres du staff se sont libérés d’un poids. Et cerise sur le gâteau, le joker Doué a validé sa très bonne entrée avec un but soigné au terme d’une action scolaire menée par l’infatigable Hakimi (0-3, 85e), plus ailier droit que latéral à la Red Bull Arena. 0-3 score final. Sous pression, le PSG assure l’essentiel, les trois points, sur le terrain d’une faible équipe autrichienne dont la campagne européenne tourne au cauchemar (cinq défaites en six matchs, 18 buts encaissés).