Coupe du Monde 2034. Après le Qatar, la candidature de l’Arabie saoudite n’est pas sans polémique

Mercredi 11 décembre, la FIFA devra valider le choix des candidats aux Coupes du Monde 2030 et 2034. L’édition 2030 devra être organisée conjointement par le Maroc, l’Espagne et le Portugal. En 2034, l’Arabie Saoudite est dans la meilleure position, avec l’annonce d’un projet pharaonique.

Un nouveau scandale humain ?

Dans un communiqué publié avec le soutien de Sport & Rights Alliance, l’organisation non gouvernementale Amnesty International alerte sur plusieurs risques. « Attribuer la Coupe du monde 2034 à l’Arabie saoudite sans garanties crédibles de réforme aura un coût humain réel et prévisible. Les supporters seront victimes de discrimination, les habitants seront expulsés de force, les travailleurs migrants seront exploités et beaucoup mourront.avait notamment alerté Steve Cockburn, responsable du programme droits des travailleurs et sport d’Amnesty.

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En évaluant sa candidature à l’organisation de la Coupe du Monde 2034, la FIFA a attribué une note de risque à l’Arabie Saoudite. « MÉDIAS » concernant les droits de l’homme. Cependant, l’ONG et une douzaine d’autres organisations ont révélé en octobre que l’évaluation indépendante réalisée par AS&H Clifford Chance avait omis des questions clés en matière de droits de l’homme.

La liberté d’expression et de presse des journalistes sur le terrain pose également question, l’Arabie saoudite ayant été reconnue coupable d’avoir organisé le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.

Un nouveau scandale écologique ?

Outre l’aspect humain, la Coupe du Monde en Arabie Saoudite implique la construction de onze nouveaux stades, dont un dans une ville futuriste et encore à construire, Neom. L’organisation prévoit des interventions majeures sur les énergies renouvelables, avec des enveloppes neutres en termes de consommation.

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Difficile cependant d’imaginer que le coût écologique de la construction ajouté au transport pendant la compétition qui devrait être, comme au Qatar, principalement par voie aérienne, ne soit pas compensé par le fonctionnement autonome des différents stades.