On a été privé d’une belle finale de F2 à Abu Dhabi, Isack Hadjar (Campos) s’est arrêté au départ pour laisser son rival Gabriel Bortoleto (Invicta) gérer sa course et plier le championnat.
Positionné en troisième position sur la grille juste derrière Bortoleto et le poleman Victor Martins (ART Grand Prix), le pilote Red Bull est resté scotché aux feux alors qu’il voyait s’éloigner tous ses espoirs de titre.
Avec 4,5 points de handicap à rattraper, Hadjar avait encore son sort entre les mains s’il remportait cette dernière manche de la saison, mais le destin en a décidé autrement.
Difficile à digérer
C’est évidemment une cruelle désillusion pour l’espoir français, incapable de défendre ses chances et dont la déception s’est immédiatement fait entendre à la radio :
«Je suis coincé. J’ai besoin d’une explication. Je ne peux pas croire que nous ayons travaillé si dur pour ça. C’est le pire moment de ma vie. gémit-il, impuissant.
Parti courageusement à un tour de ses rivaux, son dernier baroud d’honneur est passé inaperçu même s’il était dans le rythme des leaders et nourrissait de nombreux regrets. Ce n’est pas la première fois, loin de là, qu’une F2 subit un tel échec au départ, mais cela arrive au pire moment pour celui qui a revendiqué le titre.
Première pour Durksen
Libéré de la menace Hadjar, Bortoleto s’est contenté de contrôler la course, dépassant Martins à l’arrivée mais sans parvenir à inquiéter le vainqueur Joshua Durksen (AIX), pour qui c’était la première victoire dans la course principale.
Le vétéran Richard Verschoor (MP Motorsport), le meilleur de ceux qui avaient adopté la stratégie décalée, terminait finalement troisième devant Martins, Oliver Bearman (Prema) et Pepe Marti (Campos). Quant à Hadjar, il cherchera à se consoler en reprenant le volant de la F1 mardi lors des essais d’après-saison en attendant une potentielle promotion pour 2025.
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