Prenez Domenico Tedesco. Lorsqu’il est arrivé à diriger les Diables, il a su, par son comportement et son discours, dynamiser et rassurer un groupe de joueurs en pleine évolution. Malheureusement pour lui et pour nous, Tedesco s’est mouillé aux Championnats d’Europe, perdant le contrôle face à une tâche qui est sans doute arrivée trop tôt dans sa jeune carrière… Résultat : un entraîneur qui se raidit et le laisse apparaître dans son discours et dans son langage n’est pas verbal. La contagion des tensions sur le terrain et autour des Diables n’a pas disparu depuis…
Comme si le Danois essayait de compenser un certain vide tactique par son enthousiasme.
Même pour David Hubert, le défi de reprendre une équipe comme Anderlecht est venu très tôt. La direction de la Viola jugeait d’ailleurs cette démarche prématurée pour son jeune entraîneur. Pourtant, l’énorme contraste entre la force silencieuse de l’équipe d’Hubert et l’agitation stérile de cette même équipe sous les ordres de Brian Riemer est éloquent. Comme si l’entraîneur danois cherchait à combler avec enthousiasme un certain vide tactique, rendant son message encore moins lisible pour les observateurs et surtout pour ses joueurs !
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Le premier message envoyé par David Hubert fut donc celui de la pacification. Et il l’a transmis avant tout par son attitude calme et sûre de lui. Avant de reconstruire sur des fondations simples, avec des consignes claires pour chaque joueur en fonction de ses qualités. Et les effets sont visibles chez tous les joueurs… Y compris (et surtout) les Danois ! Dans ce huitième de finale de Coupe de Belgique contre Westerlo on a aussi vu Dolberg sourire, Dreyer sprinter et Zanka marquer.
Le chemin est évidemment encore long et incertain dans un club comme Anderlecht. Mais David Hubert a réussi à transmettre sa sérénité à tout un club en un claquement de doigts.
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