Le patron de Groupama-FDJ, Marc Madiot, s’alarme de l’utilisation de monoxyde de carbone par certaines équipes du groupe. Il a envoyé un message.
Il s’agit d’une pratique qui n’est pas encore utilisée par la plupart des équipes qui participent aux différentes courses cyclistes tout au long de l’année. En revanche, l’utilisation du monoxyde de carbone inquiète beaucoup certains responsables du groupe. Le patron de la Groupama-FDJ, Marc Madiot, est de ceux-là et le leader a tiré la sonnette d’alarme ce dimanche, pour exiger l’arrêt pur et simple de cette pratique.
“Nous sommes en danger”» lâché ce dimanche celui qui est aussi consultant pour l’antenne CMR. Selon lui, il est particulièrement urgent d’attendre que de vrais tests soient réalisés pour connaître les conséquences exactes de l’inhalation régulière et répétée de monoxyde de carbone sur la santé des coureurs. Trois formations l’utilisent actuellement. Et notamment puisqu’il s’agit de l’UEA-Team Emirates de Tadej Pogacar, de Visma-Lease a bike de Jonas Vingegaard et d’Israel PT.
Madiot lance un avertissement
Et Marc Madiot a lancé un avertissement : « Nous rapportons aujourd’hui que trois équipes utilisent ou ont utilisé cet équipement. Je vous dis que de trois équipes on passera bientôt à cinq, six, sept… Puis dix, quinze… jusqu’à 80-90% du groupe. » Précisant qu’il n’a pas l’intention de l’utiliser au sein de Groupama, le dirigeant ajoute avoir évoqué ce sujet avec David Lappartient :
« C’est le message que j’ai envoyé au président de l’UCI. […] Nous, chefs d’équipe, devons nous engager par écrit et sur l’honneur à ne pas utiliser cette méthode, qu’elle soit positive ou négative, qu’elle apporte un avantage ou non. »
En d’autres termes, ne faites rien avant d’en être sûr. Veuillez noter que même si la pratique de l’inhalation de monoxyde de carbone est controversée, elle reste actuellement légale. En revanche, ce n’est pas sans risque puisque le gaz est considéré comme potentiellement mortel. Très perturbé par le sujet, Marc Madiot a conclu ainsi : « C’est simple, il faut dire non. Il s’est arrêté. Tout le monde doit être impliqué. La prochaine étape consiste pour l’Agence internationale de tests (ITA) à agir en tant que police et à garantir que personne ne l’utilise. » Un vœu pieux ?
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