Daniel Bibi-Biziwu (4,16/10 de moyenne, 6 notes)
Sanctionné d’un score historiquement bas de 1/10 à Montpellier, Daniel Bibi-Biziwu incarne, avec Guram Papidze, les faiblesses de la mêlée paloise (8 penaltys encaissés, dont 5 en mêlée). S’il a eu le mérite de compenser ses carences dans ce secteur, par une belle activité dans le jeu au sol, le dynamisme de l’ex-gaucher clermontois s’est estompé au fil de ses 8 premières apparitions avec la Section.
Lekso Kaulashvili (non noté)
Auteur de sa première en match officiel à Montpellier (4/10), après la grave entorse à la cheville qu’il a subie en préparation, le pilier gauche était loin d’être le principal coupable, mais a fait partie du naufrage à Montpellier. Surtout en mêlée. A charge pour le Géorgien de confirmer son statut de recrue phare du front béarnais, malgré sa nouvelle blessure. Sur l’épaule cette fois.
Dan Jooste (non noté)
Arrivé comme joker médical de Lucas Rey le 4 octobre, le Sud-Africain n’a eu l’occasion de s’exprimer qu’une seule fois, pendant 23 minutes, à Bordeaux. Incapable de bousculer la hiérarchie ces cinq dernières journées, le troisième talonneur de la Section est censé compenser l’absence du numéro 1. Ce qui est pour l’instant un échec.
Jon Zabala (3,5/10, 2 notes)
La blessure de Tokolahi et la mauvaise forme de Papidze ont offert au droitier espagnol une fenêtre de tir sur laquelle il n’a jamais pu capitaliser. Auréolé du statut de pilier de mêlée jamais vraiment confirmé, l’ex-Biterrois a néanmoins compilé 10 feuilles de match sur 10 possibles. Pour seulement deux mandats. A un poste aussi crucial que celui de pilier droit, l’ancien pensionnaire de Pro D2 peine à se hisser au niveau d’exigence exigé par le Top 14.
Harry Williams (4,67/10, 6 notes)
Sans doute la recrue la plus fiable, et donc la moins décevante, du front palois. Contre Montpellier, la Section n’a jamais été aussi ébranlée en mêlée qu’en son absence (blessure au mollet). Titulaire 6 fois en 7 apparitions, l’international anglais est le seul droitier capable d’atteindre la performance de Siate Tokolahi, numéro 1 au poste, et blessé depuis le début de l’année. Harry Williams fera son retour ce samedi face à Lyon.
Tom Franklin (non noté)
Arrivé commotionné puis blessé au mollet, l’ancien troisième ligne de Western Force et Taranaki n’a disputé aucun des neuf matches pour lesquels il aurait pu postuler. Un cas, qui s’ajoute à celui de Jooste, pose le problème de l’apport insignifiant des recrues arrivées en cours de saison.
Thomas Jolmes (4,33/10, 6 notes)
Malgré un apport appréciable en touche, l’ex-Bordelais s’est montré trop inconstant, mais aussi et surtout trop maladroit, à l’image de ces ballons perdus au contact (6). Auteur de bons matches contre Bayonne et Perpignan, le n°4 a en revanche perdu pied à Clermont en ouverture puis à Bordeaux plus récemment. À l’image de son manque d’implication et de réactivité dans le jeu au sol. Une irrégularité de prestation qui caractérisait déjà Thomas Jolmes avant son arrivée à Pau.
Rémi Picquette (4.38/10, 8 notes)
Joueur le plus utilisé sur les première et deuxième lignes confondues, le n°5 passé par La Rochelle fait également preuve d’une incohérence frustrante. Parfois capable d’entraîner son équipe dans son sillage – une rareté à Pau cette saison – Rémi Picquette a aussi perdu trop de ballons (6), manqué beaucoup de plaquages (1,7/match), et s’est replié à l’impact. Même s’il a aussi su mettre son équipe en avant, comme contre Bayonne ou Perpignan.
Joël Kpoku (4,67/10, 3 notes)
Empêché par une blessure à la cheville, le 3ème/2ème ligne n’a disputé que la moitié des matches de Section. Dont seulement deux en entrée. L’Anglais était le seul Palois à avoir survécu à Montpellier. A son actif, une discipline exemplaire (1 seul penalty encaissé) et une précieuse fiabilité défensive (1 seul plaquage raté) depuis son arrivée à Pau. Cependant, de l’autre côté du terrain, Kpoku s’avère bien moins influent.
Loïc Crédoz (5.22/10, 9 ratings)
Sans doute la recrue la moins décevante du mercato palois. De presque toutes les batailles (9 titularisations en 10 journées), l’ancien flanker d’Oyonnax a d’emblée endossé le rôle de capitaine qui manquait cruellement à Pau en début d’année. Deuxième meilleur plaqueur de la Section derrière Zégueur, le troisième ligne assume ses nouvelles responsabilités en portant le ballon (6,7 fois par match), pour attaquer la ligne avec plus de réussite malheureuse (3,5 centres par match).
Olivier Klémenczak (5/10, 3 notes)
Utilisé seulement trois fois, et toujours à l’extérieur, l’ancien centre du Racing a perdu trop de ballons (3) et a été loin d’être impeccable en défense (14/20 aux tacles). Envoyé au feu contre Toulouse et Bordeaux, le joueur de 28 ans au rendement offensif assez neutre (un seul défenseur battu et 33 m parcourus en trois matches) est toujours à la recherche de sa première victoire en Vert et Blanc.
Aymeric Luc (4,83/10, 6 notes)
Du meilleur au pire. Eblouissant contre Bayonne malgré son laxisme défensif, Aymeric Luc s’est affaibli dans des proportions qui interpellent. Toujours moins inspiré offensivement (malgré ses 19 défenseurs battus) et toujours plus permissif de l’autre côté du terrain, l’ailier passé par Bayonne et Toulon n’offre aucune garantie défensive (20 plaquages réussis sur 35). Un constat cauchemardesque confirmé par son non-match à Montpellier.
Aaron Grandidier-Nkanang (4,25/10, 4 notes)
Sept ne fait pas quinze. Le champion olympique l’a appris à ses dépens. Pas si simple de mettre en valeur ses qualités athlétiques et son élan de vitesse dans des espaces plus restreints. Offensivement, l’ailier n’a jamais fait une grande différence alors que son efficacité sur le plan défensif reste également très perfectible (69% de plaquages réussis).
(1) Lors d’un match, seuls les joueurs ayant joué au moins 40 minutes sont notés. La moyenne apparaît pour les joueurs qui ont été notés au moins deux fois.
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