C’est un retour attendu à l’UBB ! Après sept semaines de convalescence, Nicolas Depoortere débutera au centre de l’attaque de l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi (16h30) au stade Chaban-Delmas à l’occasion de la réception de Montpellier pour le compte de la 11ème journée de Top 14. Le 12 octobre, il est victime d’un terrible tacle au visage contre Perpignan, “une attaque” selon les mots de son père au micro de France Bleu Gironde.
Il a dû être opéré d’une fracture du plancher orbitaire avec pose d’une plaque. Après un excellent début de saison (4 essais en 5 matches), Nicolas Depoortere a notamment raté la tournée d’automne avec le XV de France. Une petite pause. Aujourd’hui, il est impatient de retrouver le terrain et toutes ses sensations.
France Bleu Gironde : Etes-vous inquiet du premier contact ?
Nicolas Depoortere : C’est une question qui revient souvent et c’est normal, mais franchement je ne suis pas inquiet du tout. J’ai bien récupéré, je joue avec les lentilles depuis deux semaines. Ce sont les risques du métier et aujourd’hui, j’attends surtout avec impatience le coup d’envoi. Porter un casque ? Non, je n’y ai pas pensé et en fait, j’ai l’air ridicule (rires). Je ne pense pas que ça va me faire quoi que ce soit de toute façon. Pour le masque, on m’en a parlé mais j’ai une assiette, et normalement elle ne doit pas bouger. Si tel est le cas, des travaux de construction auront lieu.
Comment s’est passée la convalescence ?
Les premiers jours ont été terribles ! La douleur était intense, surtout avant l’opération. Je n’ai pas pu dormir pendant une semaine. J’ai eu un peu de mal. Après les blessures, ça n’arrive jamais au bon moment. J’ai été déçu mais au moins ça m’a permis de bien récupérer après un gros début de saison car j’étais encore arrêté un mois et demi.
Ce genre de blessure peut-il faire peur ?
Franchement, je m’en fiche du tout. Qu’il s’agisse d’une blessure à la tête, au pied ou au bras, cela reste une blessure. Après c’est sûr qu’il est impressionnant car c’était au niveau du visage. Mais comme vous le voyez, j’ai peu de séquelles. Je sens la plaque, mais c’est mon problème (sourire). On voit à peine la cicatrice et j’espère qu’elle me portera chance pour l’avenir.
Est-ce que cela peut changer votre façon de jouer ?
Je ne pense pas. Je trouve que mon style de jeu est resté le même sur ces deux dernières semaines d’entraînement. Comme je l’ai dit, je n’ai aucune appréhension donc je ne pense pas que ça va changer grand chose, à part peut-être me pousser à faire plus de passes (rires). Le contact est quelque chose que j’ai toujours aimé et je ne pense pas que cela va changer.
Pas trop frustré d’avoir raté la tournée automnale du XV de France ?
Pas forcément car la liste n’était pas encore dévoilée au moment de ma blessure. Bien sûr, j’espérais être là, mais on a vite eu la réponse (sourires). En tout cas, j’espère être au Tournoi des VI Nations et je ferai tout pour cela. Je me dis que cette blessure est une bénédiction déguisée car j’ai pu bien récupérer et aussi soigner d’autres petites blessures.
Comment voyez-vous l’équipe ?
Je pense que nous sommes bons. On a connu des hauts et des bas comme tous les clubs sur une saison comme le match de Vannes mais on est deuxième de Top 14. J’espère qu’on va continuer comme ça. Je pense qu’on a mieux géré cette première période de double par rapport à la saison dernière. Le recrutement de cette année nous permet d’avoir plus de joueurs, plus d’homogénéité et j’espère qu’il en sera de même pour le Tournoi des VI Nations.
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