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Equipe rajeunie, nouvelles ambitions… Les Bleus champions olympiques affichent leur titre à Dubaï

L’équipe de à 7, avec un nouvel entraîneur Benoît Baby et de nouveaux venus, revient ce week-end sur le circuit mondial pour la première étape aux Emirats Arabes Unis.

La page glorieuse des Jeux olympiques s’est terminée dimanche dernier, lors de la cérémonie des World Awards, avec un véritable feu d’artifice quand Antoine Dupont a été élu meilleur joueur du monde à 7 ans et Jérôme Daret a été sacré entraîneur de l’année, une première pour un technicien septiste. Un triomphe pour le rugby à sept français. Mais la page est définitivement tournée. Après le tournoi amical d’Elche fin octobre (défaite en finale contre l’Espagne), la compétition reprend ses droits ce week-end avec la première étape du circuit mondial qui se déroule à Dubaï.

« Nous avons profité de la période post-Jeux olympiques. Il était temps de se remettre au travail, confie le champion olympique Antoine Zeghdar (25 ans). Cela donne envie de recommencer et de s’entraîner dur pour atteindre ses objectifs. Nous sommes des sportifs de haut niveau, nous aimons la compétition. Les Jeux Olympiques ne sont pas une fin en soi. Nous avons hâte de continuer à bien performer et de chercher autre chose. Ce n’est pas forcément très difficile de s’y remettre. Cela nous donne envie de continuer et d’en chercher plus. L’équipe de France a changé de visage, avec un nouvel entraîneur, Benoît Baby, et seulement cinq médaillés d’or présents à la reprise (Paulin Riva, Stephen Parez-Edo Martin, Jordan Sepho, Varian Pasquet et donc Antoine Zeghdar) dans le groupe des 13. joueurs sélectionnés pour la scène émiratie.

Gagner une fois – je ne vais pas dire que c’est facile – mais c’est faisable. Rester au top est très difficile

Varian Pasquet

Certains, après l’aventure parée d’or aux JO, sont revenus en Top 14. Antoine Dupont donc, mais aussi Jean-Pascal Barraque (Perpignan), Aaron Grandidier-Nkanang (Pau) ou encore Rayan Rebbadj (Toulon). « On ne pense pas vraiment à ceux qui sont revenus au XV. Nous voulons juste commencer à préparer les prochains Jeux qui auront lieu dans quatre ans, souligne Varian Pasquet, également âgé de 25 ans. Ce qui sera important, c’est qu’on élève tous notre niveau pour avoir une équipe très homogène, comme ce fut le cas lors des JO précédents. Que ce soit les remplaçants ou les titulaires sur le terrain. En plus, à chaque match, ça se passait plutôt bien et il y avait le même niveau sur le terrain. C’est ce qui est essentiel : créer une équipe et un groupe très rapidement et très homogène.

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« L’intégration des nouvelles personnes s’est bien passée. Il existe en effet un dispositif France Développement, poursuit Antoine Zeghdar qui est joueur de Castres. Ils connaissaient déjà un peu notre système de jeu, ils n’ont pas eu beaucoup de mal à se mettre à niveau. Et puis, ce sont des gars formidables. Nous nous sommes tous bien entendus tout de suite. Ils sont très bien intégrés. Nous avons un bon groupe. Son coéquipier Varian Pasquet ajoute que« Ils écoutent beaucoup. Cela joue un peu, le fait qu’on ait gagné. Ils se disent que nous sommes des experts. Ils apprennent grâce à nous. Je pense que cela a eu un petit impact positif sur le groupe. Nous devons désormais assumer nos responsabilités en tant que dirigeants et leur montrer la voie. Parce que le circuit mondial, c’est autre chose… »

Et pour prévenir : « Il faut être réaliste, nous avons un nouveau groupe. Au moins monter sur le podium lors de nos premiers tournois, je pense que ce serait très bien avec ce nouveau groupe. On ne peut pas dire que nous sommes nécessairement dans la continuité. Le groupe a changé, le coach a changé. Il est difficile de retrouver immédiatement les mêmes standards. Mais notre volonté et celle de ceux qui viennent d’arriver, c’est de gagner.

C’est une certitude que nous serons attendus. Nous devons assumer ce rôle

Antoine Zeghdar

La motivation reste donc intacte, notamment pour les « anciens ». L’objectif des Jeux olympiques de Los Angeles est dans toutes les têtes. « On aurait pu se poser la question de savoir si on s’arrêtait avec un titre olympique, mais c’est toujours super excitant et motivant de continuer. Parce que gagner une fois – je ne vais pas dire que c’est facile – mais c’est faisable. Rester au top est très difficile, advances Varian Pasquet. Forcément, c’est motivant pour nous. Nous sommes tous des compétiteurs dans cette équipe et nous voulons tous y retourner. Nous verrons comment ça se passe. Pour leur reprise, les Bleus du 7 ont hérité d’un groupe relevé avec l’Afrique du Sud, l’Australie et le Kenya.

Désormais, la France – seule nation championne olympique avec les Fidji (2016, 2021) – sera désormais l’équipe à battre. Avec un nouveau statut à assumer. « C’est une certitude que nous serons attendus. Nous devons assumer ce rôle, insiste Antoine Zeghdar. Nous devons continuer avec nos principes et notre système de jeu qui a fonctionné jusqu’à présent. C’est ce qui va être le plus important. Continuez à faire ce que nous savons faire et soyez le plus efficace possible pour arriver à Dubaï et pouvoir jouer de la meilleure façon possible. Refaire des petites danses de la victoire ? Les deux joueurs sourient : « Pour l’instant, nous nous concentrons sur le rugby. On l’a mis en veille… On y verra peut-être plus tard !

Le programme Blues à Dubaï :
Samedi 30 novembre (heure française)
France-Kenya à 7h50
France-Australie à 12h20
France-Afrique du Sud à 17h44

 
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