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cette fois c’est l’ancienne numéro un mondiale Iga Swiatek qui est concernée

Une autre affaire de dopage a secoué le monde du tennis jeudi. L’ancienne numéro un mondiale de la WTA, Iga Swiatek, a été suspendue pour un mois pour avoir été testée positive à une substance interdite, deux mois seulement après que la suspension du monarque masculin Jannik Sinner ait été révélée au public.

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L’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) a révélé jeudi que le Polonais avait échoué à un contrôle hors compétition en août dernier.

De la trimétazidine a ensuite été retrouvée dans son corps. Mais dans un communiqué, l’ITIA précise que la thèse de la « contamination par un médicament » a été retenue. « Le degré de faute du joueur est le plus bas du spectre », peut-on aussi lire.

La substance se trouvait dans la mélatonine que le quadruple champion de Roland-Garros – aujourd’hui classé deuxième au monde – prenait pour des problèmes de sommeil et du décalage horaire. La drogue était produite et vendue dans sa Pologne natale.

Il reste huit jours

Etant donné qu’il s’agissait, selon l’ITIA, d’un dopage « involontaire », Swiatek a été suspendu pour un mois. Mais elle a déjà en partie purgé sa peine : celle qui a dominé le tennis féminin pendant près de deux ans et demi a déjà raté trois tournois, en septembre et octobre, dont les épreuves WTA 1000 de Pékin et Wuhan.

Il ne lui restera que huit jours pour servir, soit jusqu’au 4 décembre, alors que le circuit féminin est actuellement en pause en attendant le début de la prochaine campagne. Cela signifie qu’elle ne pourra pas s’entraîner pendant cette période.

A l’époque, le joueur de 23 ans avait invoqué des raisons personnelles pour expliquer ces forfaits. Le 14 octobre, elle est dépassée au sommet de la scène mondiale par la Biélorusse Aryna Sabalenka.

Pour améliorer l’endurance

Mais la Polonaise, quintuple championne du Grand Chelem, a levé le voile sur les raisons de son absence, dans une vidéo publiée jeudi sur les réseaux sociaux.

« Cela a été un choc pour moi », a-t-elle déclaré à propos du test positif. Toute cette situation m’a rendu très anxieux. Au début, je ne comprenais pas d’où ça pouvait venir. J’ai trouvé la situation injuste et les premières semaines ont été chaotiques.

La trimétazidine, lorsqu’elle est consommée en quantité suffisante, peut améliorer l’endurance des athlètes, selon CNN, et c’est pourquoi elle est interdite.

Un à deux ans requis

Mais comme Sinner, une épée de Damoclès plane toujours au-dessus de la tête de Swiatek. Elle reste sous la menace d’un appel devant le Tribunal arbitral du sport de l’Agence mondiale antidopage (AMA) ou auprès de Polada, l’agence antidopage polonaise.

L’AMA étudie actuellement le cas de l’Italien. En mars, le numéro un mondial a été testé positif à deux reprises au clostebol, un stéroïde anabolisant. Ce contrôle fut rendu public cinq mois plus tard, à la veille de l’US Open, qu’il allait remporter.

L’Italien a fait appel de ses suspensions auprès de l’ITIA, qui ont été réduites à six jours. Joueur le plus dominant de la saison dernière, notamment sacré champion de deux tournois majeurs, Sinner avait plaidé que la contamination était involontaire.

L’AMA, basée à Montréal, demande désormais que le joueur, également âgé de 23 ans, soit suspendu pour un à deux ans.

– Avec l’AFP

 
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