Après une longue réunion ce jeudi en fin de matinée à Matignon, avec les principaux acteurs des Jeux olympiques de 2030, aucune décision n’a encore été prise pour la présidence du COJOP (Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques). Le cas Martin Fourcade est toujours à l’étude. Le siège de la COJOP sera situé à Lyon-Saint-Exupéry.
Pour la fumée blanche, il faudra revenir en arrière et attendre. Il est urgent d’attendre de connaître l’identité du président du COJOP (Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques) de Alpes Françaises 2030.
Ce jeudi, une grande réunion avec les principaux acteurs des JO 2030 (régions AURA et PACA, CNOSF, CPSF, Etat) a été convoquée à l’hôtel Matignon sous l’égide de Michel Barnier, le Premier ministre, qui avait reçu Martin Fourcade la veille au soirdéclaré candidat à la présidence depuis le 23 octobre, pour ce qui ressemblait à un entretien d’embauche.
Mais la personnalité et les conditions entourant la nomination du sextuple champion olympique de biathlon sont loin de faire l’unanimité, notamment auprès des élus régionaux. Vincent Jay, actuel chef de projet en région Auvergne-Rhône-Alpes, a également été reçu par le Premier ministre. L’autre champion olympique de biathlon est donc toujours en course… sauf preuve du contraire, tout comme Marie Martinod même si c’est Martin Fourcade qui tient toujours la corde. Mais sa nomination tourne au bras de fer.
Les contrats de Martin Fourcade à l’étude
Selon nos informations, aucune décision n’avait été prise avant la réunion qui a débuté à 11 heures à Matignon. Michel Barnier entendait trouver un consensus autour de cette désignation tant attendue. Sur cette question politique et de lutte d’influence, les discussions se sont poursuivies pendant de nombreuses minutes.
Mais aucune annonce n’a pu être faite pour la présidence. Toujours selon nos informations, les contrats de partenariat de Martin Fourcade (Rossignol, Odlo) semblent être un point de friction. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et l’Agence française anticorruption seront contactées pour étudier le cas Fourcade mais aussi ceux de Vincent Jay et Marie Martinod, autres prétendants à la présidence (et aussi aux différents directeurs généraux). « D’autres candidats ont manifesté leur intérêt pour le poste », explique Fabrice Pannekoucke. La Haute Autorité dispose de huit jours pour se réunir et statuer sur les revenus et le patrimoine des candidats. Les décideurs de French Alps 2030 entendent régler ce dossier d’ici « mi-décembre », où devrait se tenir une nouvelle réunion.
A l’icône du biathlon de trouver une solution pour ranger ses affaires afin d’obtenir le poste dont la rémunération est fixée à 200 000 euros annuels, primes comprises. Ce qui est loin des dividendes que génère chaque année la société Martin Fourcade. Pour rappel, Tony Estanguet a gagné 270 000 €. Même si, finalement, c’est aussi le fait que Martin Fourcade prend beaucoup de place et de lumière qui peut poser problème, comme le rappelle Renaud Muselier, ainsi que son faible enthousiasme lors de la déclaration de candidature des Alpes Françaises 2030 en Juillet 2023.
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