Le lutteur indien Bajrang Punia, l’un des leaders des manifestations contre le chef de la fédération nationale accusé de harcèlement sexuel, a été suspendu pour quatre ans pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle antidopage, a annoncé mardi l’agence nationale antidopage (Nada).
Médaillée de bronze aux JO de Tokyo 2021, Punia (30 ans) a été provisoirement suspendue en mai dernier pour avoir refusé de fournir un échantillon d’urine lors d’une récente épreuve de sélection.
Il avait contesté ces accusations et la suspension avait été initialement levée, mais Nada a confirmé la suspension mardi.
Le lutteur affirme ne pas avoir refusé de se soumettre au contrôle, mais s’être méfié du kit apporté pour prélever son échantillon, car celui-ci semblait périmé.
L’année dernière, il a assisté à un rassemblement à New Delhi aux côtés de lutteuses qui accusaient Brij Bhushan Singh, alors chef de la fédération de lutte et député du parti nationaliste hindou au pouvoir, de harcèlement sexuel.
Le manager a nié avoir attouché et exigé des faveurs sexuelles de la part de lutteuses.
Punia a depuis rejoint le parti d’opposition du Congrès.
Selon l’Agence mondiale antidopage (AMA), l’Inde a enregistré le plus grand nombre de fraudes liées au dopage au monde en 2022.
L’Inde est le seul pays à avoir enregistré plus de 100 résultats positifs, même les pays comptant un plus grand nombre d’athlètes, comme la Chine, les États-Unis et la Russie, produisent moins de résultats de tests défavorables.
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