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analyse numérique du premier tour de l’équipe Pocognoli

Un classement inférieur

L’Union occupe actuellement la neuvième place de notre ligue. Un classement bien loin de celui auquel les sympathisants unionistes étaient habitués ces dernières années. Après plusieurs jours, l’équipe de Felice Mazzù était en tête de la saison 2021-2022, tout comme celle d’Alexander Blessin deux ans plus tard. Entre les deux, lors de la saison 2022-2023, Karel Geraerts a permis à Union de se positionner à la quatrième place à mi-phase classique. Une des raisons de ce classement inférieur réside dans les résultats obtenus en dehors du Stade Marien. L’équipe de Pocognoli n’a pas encore gagné un seul match à l’extérieur en Lega Pro, avec six points sur vingt-quatre. La situation est la même en Europe aussi, avec trois défaites en trois matches. Seul le déplacement à Eupen en Coupe de Belgique fut synonyme de victoire.

Un nom d’enregistrement nul

En regardant de plus près les résultats de l’Union cette saison, on se rend compte que l’équipe dirigée par Anthony Moris a fait plus de la moitié des matchs nuls en championnat (huit nuls en quinze matchs). Au XXIe siècle, aucun club de Pro League n’a partagé les enjeux plus souvent après quinze journées de championnat. Pourtant, des équipes comme La Louvière, Zulte Waregem et Anderlecht avaient déjà atteint le cap de huit nuls en quinze matches. Tout comme l’OHL cette saison, qui a obtenu un match nul ce week-end contre… l’Union.

Objectifs attendus : une contre-performance qui cache de bons chiffres

La comparaison des « objectifs attendus » (XG) permet de quantifier le manque de réalisme de l’équipe de Pocognoli. Ce n’est pas qu’une illusion : vu la qualité des occasions créées, les attaquants unionistes auraient dû marquer bien plus que leurs 18 buts. Selon XG, 26,9 buts auraient dû tomber. Soit une moyenne de 1,8 par match inférieure à celle de l’équipe de Blessin (2,1) proche de celle de Mazzu (1,9), mais supérieure à celle de Geraerts (1,6), sublimée par des attaquants hyper réalistes, contrairement à cette saison. Union possède actuellement la 11e meilleure attaque de la Pro League. A mi-parcours de la phase classique, l’équipe de Mazzù (40 buts) et celle de Blessin (35 buts) étaient celles qui avaient marqué le plus de buts dans toute la Pro League, tandis que celle de Geraerts (31 buts) était la troisième meilleure attaque du championnat belge.

L’Union de Sykes marque moins mais défend aussi bien que les saisons précédentes.

Buts encaissés : en continu

Fort d’une solidité défensive depuis son retour en D1, Union reste imperméable cette saison. S’ils n’ont encaissé que treize buts, Moris & Co affichent un « buts espérés encaissés » de 15,9, soit 1,06 en moyenne par match, dans la lignée des 23-24 (1), 22-23 (1,09) et 21-22 (1,04). ). Seule la OHL fait mieux cette saison. Ces chiffres permettent à Bruxelles de disposer actuellement de la troisième meilleure défense du Royaume derrière Anvers et Anderlecht (12 buts encaissés).

Points pris : certes moins, mais…

Evidemment, avec 22 points pris à mi-parcours de la phase classique, l’Union 24-25 souffre par rapport à ses prédécesseurs. Mais si l’on regarde les “points attendus” – une statistique qui prendra en compte les résultats qu’une équipe aurait dû obtenir en fonction de la qualité des occasions et du travail défensif -, cette équipe est à 28,4 unités, soit 1,9 point attendu. par match. Même moyenne que Mazzu, un peu moins bonne que Blessin (2,04), mais meilleure que Geraerts (1,7). Il ne reste plus qu’à transformer dès maintenant les points « mérités » en unités réelles.

 
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