Accusé de viol en Argentine –
Le juge délibère sur le sort des rugbymen français
La décision concernant un éventuel classement sans suite des charges retenues contre Auradou et Jegou accusés de viol aggravé est en cours.
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La décision portant sur un éventuel classement sans suite des poursuites contre Hugo Auradou et Oscar Jegou, les deux rugbymen français accusés de viol aggravé en Argentine, a été mise en délibéré mardi, sans qu’une date ne soit communiquée pour la décision, ont annoncé les avocats des joueurs.
« Le juge décidera du résultat, et prendra (les) quelques jours nécessaires. C’est une affaire compliquée”, a déclaré aux journalistes Rafael Cuneo Libarona, l’avocat des joueurs, après une deuxième journée d’audience à huis clos au centre judiciaire de Mendoza (ouest).
La juge Eleonora Arenas “n’a pas précisé” combien de temps il lui faudrait pour rendre sa décision, a-t-il précisé. « Elle doit tout analyser donc elle prend son temps. »
« Convaincu de sa vérité »
Après les plaidoiries lundi du parquet, qui a demandé le non-lieu, c’est-à-dire l’abandon des poursuites contre les joueurs, puis leurs avocats, c’est Natacha Romano, l’avocate de la plaignante, une Argentine de 39 ans. , qui a plaidé mardi.
“Nous avons demandé le rejet total (du non-lieu), arguant avant tout qu’il existe des preuves de la production (du délit) et que nous devons continuer à enquêter”, a déclaré M. Romano à la presse à l’issue de l’audience.
Sa cliente « souhaitait être présente (à l’audience) mais son état de santé ne le permettait pas », a-t-elle ajouté. Mais elle reste « convaincue de sa vérité ».
Me Cuneo Libarona a, pour sa part, estimé que la défense des joueurs avait, « étape par étape, démontré l’innocence » d’Auradou et Jegou. “Cette infraction n’a pas existé, nous n’en doutons pas”, a-t-il insisté, en raison de “l’existence d’un consentement”.
Deux versions radicalement opposées
Depuis près de cinq mois, Auradou et Jegou, 21 ans, restent inculpés de viol aggravé car commis en réunion, pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans un hôtel de Mendoza, où se trouvait le XV de La France venait de disputer un match test contre l’Argentine, suivi d’une « troisième mi-temps ».
Tous deux ont affirmé dès le début que les relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée dans une discothèque, étaient consensuelles et sans violence.
L’avocat de la plaignante a en revanche dénoncé un viol avec une « violence terrible », dans une affaire qui a vu s’affronter deux versions des faits radicalement opposées, outre une convergence sur la réalité des actes sexuels et un contexte alcoolique.
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