Thomas Meunier était absent lors des deux derniers matches des Diables Rouges. Mais il envisage de continuer à jouer son rôle de leader au sein du groupe à l’avenir.
Pour les Diables Rouges, et plus encore pour Tedesco, la draft de l’Euro représente un véritable tournant. Depuis, l’ambiance au sein et autour du groupe n’a plus jamais été la même. Interrogé par Le Soir, Tommaso Meunier il est très honnête sur ce qu’il a perçu de l’intérieur lors de ce rendez-vous manqué.
« Il n’y avait pas cette ferveur, cette folie qu’on avait autrefois quand on débutait un match dans les vestiaires en se disant : ‘Les gars, gagnons au moins 3-0’. Il n’y avait pas cette faim qu’on est là pour être là, heureux d’être là, mais il n’y a pas ce pas supplémentaire qu’on doit faire pour dire : “Je suis content d’être là et je veux y rester”. déclare-t-il.
« C’est la grande différence. Je sais que tous les joueurs n’ont pas les mêmes qualités, mais il faut faire comprendre aux joueurs que l’équipe nationale, c’est quelque chose de sacré. Et même si un match n’est pas “toujours d’excellente qualité, il demande un minimum d’envie, d’engagement, d’agressivité” poursuit-il.
Tedesco est-il toujours la bonne personne pour ce poste ?
Il lui est difficile d’identifier un seul responsable : « Ils sont tous un peu mécontents. Je ne veux pas blâmer Domenico Tedescocar pour moi, lorsqu’il a été nommé, il était vraiment l’homme qu’il fallait pour cette tâche. Mais quand je vois le nombre de joueurs blessés dans cette dernière sélection, rien ne va dans son sens.”
Le coach dispose de quelques circonstances atténuantes, même si cela n’excuse pas tout : « Il n’a pas beaucoup de chance. Mais malgré tous ces absents, sur le papier, Israël est un adversaire contre lequel nous ne devons jamais perdre. À un moment donné, il y a aussi des joueurs sur le terrain qui doivent prendre leurs responsabilités. Il y a un manque de créativité, d’intensité et d’envie.
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