Le nom de Martin St-Louis circule de plus en plus dans les discussions entourant les Ducks d’Anaheim.
Selon plusieurs journalistes californiens bien informés, le directeur général Pat Verbeek attend que les Canadiens de Montréal prennent une décision concernant l’avenir de Saint-Louis avant de congédier son propre entraîneur-chef, Greg Cronin.
La patience des Ducks semble liée à l’espoir que St-Louis devienne disponible, lui qui correspond parfaitement au profil recherché pour redresser cette organisation en crise.
Les échos provenant du vestiaire des Ducks sont accablants. Selon les anciens joueurs de la LNH Ryan Whitney et Paul Bissonnette, animateurs du populaire podcast Spittin’ Chiclets, Greg Cronin a perdu la confiance et le respect de ses joueurs.
« Cronin est absolument détesté par les joueurs des Ducks. Cela crée une atmosphère qui ressemble à l’enfer sur Terre pour ces gars-là.» dit Whitney.
La méthode autoritaire de Cronin serait en décalage avec la jeune génération des Ducks, composée de jeunes talents qui en ont assez de se faire crier à tout moment.
« Je crois comprendre que plusieurs d’entre eux ont indiqué que ce type n’était pas la solution. Qu’ils ont besoin de quelqu’un de différent pour leur montrer comment être des professionnels sans leur crier dessus tout le temps. said Bissonnette.
“C’est arrivé au point où j’entends dire que c’est l’un des vestiaires les plus dysfonctionnels de la LNH.”
Vous avez bien lu. Les critiques ne manquent pas : Cronin criait constamment après ses joueurs, rendant le quotidien insupportable et ralentissant leur progression.
« Plusieurs joueurs ont indiqué lors des réunions de fin de saison qu’ils avaient besoin de quelqu’un de différent, capable de les guider avec patience et compréhension. C’est un vestiaire dysfonctionnel, peut-être l’un des pires de la LNH.ajouta Bissonnette.
Pour Pat Verbeek, Martin St-Louis représente le parfait contrepoids à Greg Cronin. Réputé pour son approche douce et axée sur le développement individuel, St-Louis est un « coach player » capable de protéger ses joueurs et de leur redonner confiance.
Son style correspond à ce dont Anaheim semble avoir désespérément besoin pour relancer son projet de reconstruction.
La progression de plusieurs jeunes joueurs talentueux est au point mort sous Cronin. Trevor Zegras, autrefois considéré comme l’un des futurs visages de la LNH, a du mal à trouver sa zone de confort.
Mason McTavish, quant à lui, montre des éclairs de talent, mais manque de cohérence. Troy Terry, censé être un pilier offensif, stagne à 12 points en 19 matchs. Ces problèmes sont le symbole d’un entraîneur qui a perdu sa chambre.
Avec St-Louis, les Ducks rêvent d’offrir à leurs jeunes un environnement de travail positif et motivant, qui les aidera à atteindre leur plein potentiel.
Les Ducks d’Anaheim traversent une période sombre. Avec seulement huit victoires en 19 matchs et un classement moribond dans la division Pacifique, la franchise cherche des réponses.
La patience de Verbeek envers Cronin pourrait rapidement atteindre ses limites si les résultats ne s’améliorent pas.
Ryan Whitney le résume bien :
« L’équipe n’est pas bonne, les gars sont misérables, et il est clair que Cronin n’est pas l’homme de la situation. »
La question qui brûle sur les lèvres à Anaheim est donc la suivante : Martin St-Louis pourrait-il devenir disponible ? Alors que les Canadiens de Montréal ont eux aussi traversé une période sombre, les choses s’améliorent.
Même si l’incertitude planait sur l’avenir de St-Louis dans la métropole québécoise, force est de constater qu’elle est désormais protégée pour une partie.
Selon ce qui circule, Kent Hughes n’a pas l’intention de congédier St-Louis, quels que soient les résultats à venir.
Si le CH décide de passer à autre chose, Anaheim pourrait sauter sur l’occasion pour tenter de séduire l’ancien joueur vedette.
Mais ils attendront longtemps.
Pour les Ducks, il ne s’agirait pas seulement de trouver un nouvel entraîneur, mais de poser les bases d’un véritable changement de culture, virage indispensable pour relancer cette équipe en reconstruction.
St. Louis était l’homme que les Ducks voulaient. Mais il faut se rendre à l’évidence : St-Louis est à Montréal pour y rester.
Les Ducks devront trouver un autre entraîneur à la voix douce.
Parce que les joueurs du CH sont tous derrière St-Louis.
Les joueurs n’ont pas tardé à exprimer leur soulagement que St-Louis ne soit pas congédié à Montréal.
Pour Mike Matheson, la question ne se pose même pas. Nous pouvons comprendre. St-Louis continue de le favoriser devant Lane Hutson, malgré les critiques de la population québécoise.
« Je ne sais pas s’il y a eu le moindre doute, mais pour moi, il n’y en avait pas. Il est un élément important de notre équipe.a déclaré Matheson, qui considère Saint-Louis comme un moteur essentiel pour la progression du groupe.
Juraj Slafkovsky, encore aux premiers stades de sa carrière dans la LNH, a exprimé avec enthousiasme son admiration pour St. Louis et l’impact que cela a sur les jeunes joueurs, malgré le fait que St. Louis l’ait fait réchauffer le banc.
« Nous l’aimons tous. Il est tellement intelligent, avec ses idées et sa façon de voir le jeu. C’est merveilleux d’avoir quelqu’un comme lui comme entraîneur.
Il apporte chaque jour de nouvelles idées. Je n’attendais rien d’autre que la prolongation de son accord avec nous”, a déclaré Slafkovsky, visiblement ravi de continuer à évoluer sous les ordres de St-Louis.
Des joueurs encore plus expérimentés, comme Brendan Gallagher, se félicitent du fait qu’il ne risque pas de perdre son emploi.
« Marty est unique dans la façon dont il s’adresse à chacun de nous. Il comprend ce que c’est que d’être un joueur dans cette ligue, mais aussi à Montréal. Il nous pousse à être meilleurs chaque jour, sans jamais nous écraser »a déclaré le vétéran, qui apprécie particulièrement l’approche humaine de son entraîneur.
Pour plusieurs joueurs du CH, Martin St-Louis incarne la patience et la persévérance, deux qualités essentielles dans une phase de reconstruction.
Son parcours de joueur, de non-repêché à superstar, inspire non seulement les recrues, mais aussi les vétérans.
Son approche unique, où il mélange modernité et respect des fondamentaux du hockey, semble convenir parfaitement à une équipe en pleine transition.
« Il nous comprend parce qu’il est passé par là. Il sait ce que nous ressentons après une mauvaise séquence, mais il sait aussi quand nous dire la vérité, même si cela fait mal.a confié Nick Suzuki, capitaine du Tricolore.
Samuel Montembeault, pour sa part, a souligné l’influence de St-Louis sur la dynamique d’équipe.
« Marty nous pousse à prendre nos responsabilités. Il nous donne les outils pour réussir, mais il attend de nous que nous fassions le travail. C’est ce qu’est un vrai leader.a-t-il déclaré.
Avec le soutien sans faille de ses joueurs, Martin St-Louis a désormais le temps nécessaire pour poursuivre la transformation du Canadien.
Ce lien fort entre l’entraîneur et ses hommes est un atout précieux dans une ville comme Montréal, où la pression des médias et des partisans peut vite devenir insupportable.
St-Louis, avec ce soutien, aura la liberté de façonner l’avenir de l’équipe à son image, même si de plus en plus de journalistes souhaitent son licenciement.
Dans un marché aussi exigeant, voir des joueurs si fermement derrière leur entraîneur en dit long sur son impact dans la salle.
Martin St-Louis est là pour rester. Pour le meilleur et pour le pire.
Kent Hughes et les Canadiens de Montréal envoient un message clair à la LNH : Martin St-Louis n’est pas sur le marché.
Alors que son nom circule de plus en plus à Anaheim, les Ducks vont devoir se tourner vers une autre solution pour leur vestiaire dysfonctionnel.
Malgré tous ses défauts, St-Louis nous montre l’importance d’une relation saine entre un entraîneur et son équipe.
Anaheim, qui recherche désespérément un entraîneur capable de rallier un groupe fragmenté, pourrait bien voir cette méthode douce comme un modèle à suivre, mais ce ne sera pas avec St-Louis.
La loyauté et l’admiration des joueurs envers leur entraîneur envoie un avertissement : les Ducks devront trouver un autre sauveur pour redresser leur équipe.
À Montréal, la porte est désormais fermée.
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