La Guinée, battue (0-1) par la Tanzanie mardi à Dar es Salam, est quasiment éliminée de la CAN 2025. Mais la Fédération guinéenne a porté plainte concernant la présence d’un joueur tanzanien sur le terrain. Michel Dussuyer, entraîneur français du Syli National, a accepté de livrer des précisions en exclusivité pour Afrik-Foot.
Quarts de finale de la dernière CAN en Côte d’Ivoire, la La Guinée est éliminée de l’édition 2025 au Maroc, au moment où nous écrivons ces lignes, après la défaite en Tanzanie. Mais les choses pourraient changer, puisque La Fédération guinéenne a émis une réserve sur le défenseur tanzanien Muhamed Ibrahim Ame, entré dans le match avec le numéro 26. Cependant, sur le rapport de match, le joueur du Mashujaa FC était inscrit sous le numéro 24.
Et le règlement de la Confédération africaine de football (CAF) est clair, comme le prévoit l’article 47 ». Pour toute erreur administrative dans l’inscription des joueurs, la fédération nationale concernée sera suspendue de participation à la prochaine édition (…) » Avant son retour à France Dans la soirée du mercredi 20 novembre, Michel Dussuyer est revenu sur ce fait, ainsi que sur le changement de programme imposé par la CAF quarante-huit heures avant le coup d’envoi.
Entrevue réalisée par Alexis Billebault,
La Fédération guinéen Avez-vous réservé après le match ?
Oui, je peux le confirmer. La réservation a été officiellement déposée, cela a pris plus d’une heure. Nous avons remarqué que ce joueur tanzanien portait le maillot portant le numéro 26, alors que le numéro 24 était indiqué sur la feuille de match. Il me semble évident qu’il s’agit d’une erreur administrative. Et le règlement de la CAF dans ce cas est très précis.
Si cela est respecté, le Tanzanie sera disqualifié, au profit de la Guinée…
Il y a toute une procédure. Nous avons déposé une réserve, qui a été transmise à la CAF, qui désignera une commission qui donnera son avis. Si la Tanzanie a effectivement commis une erreur, comme cela semble être le cas, la CAF devra simplement appliquer ses propres règles, ce qui serait normal.
« Un changement de plan quarante-huit heures avant le coup d’envoi n’est pas une raison de s’étonner »
La FEGUIFOOT a-t-elle également protesté contre le changement d’heure du coup d’envoi imposé 48 heures avant le match à Dar es Salaam ?
Même dans ce cas, il y a lieu d’être surpris. Je suppose que la Tanzanie n’a pas su deux jours avant le match que le stade avait des problèmes d’éclairage. Cependant, la CAF a validé ce changement d’horaire : nous devions jouer à 19 heures et le Le coup d’envoi du match a été avancé de trois heures. Et cela n’est pas sans conséquences.
Non seulement cela a changé une partie de notre préparation, mais il faisait encore très chaud – presque 32° – et les Tanzaniens, qui jouent presque tous dans leur pays, y étaient plus habitués que nous. On l’a vu au niveau des matchs, à l’intensité. J’avoue que je ne comprends pas comment cette décision a pu être prise si tard. Notre Secrétaire Général, Ibrahim Blasco Barry, a alerté la CAF sur ce sujet. Je n’ai pas encore regardé les règles, mais je ne sais pas si un changement aussi tardif est possible.
Avez-vous remarqué quelque chose de surprenant lors de ce match ?
Disons que j’ai été assez surpris du peu de temps supplémentaire accordé par l’arbitre. zimbabwéen… Seulement quatre minutes, alors que les Tanzaniens célébraient longuement leur but, leur gardien, après un choc, restait longtemps au sol et il y avait des changements de la part des deux entraîneurs. Cela n’explique pas notre défaite, mais disons qu’il y a un certain nombre de choses qui risquent de vous surprendre…
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