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les associations de hockey réagissent aux propos de Pierre Lavoie

Le tennis, le ski alpin et le hockey sont des « sports de riches », a déclaré Pierre Lavoie, fondateur du Grand Défi, dans un récent article publié dans La presse. L’association Hockey Québec dénonce ces propos qui, selon elle, « stigmatisent » le sport.

Même si Pierre Lavoie estime que l’activité physique doit être davantage valorisée au Québec, il demande au gouvernement provincial d’investir massivement dans tous les sports d’inclusion, sports que même les plus pauvres peuvent pratiquer. En même temps, il invite oublier ce qu’il considère être le sport des riches.

Le commentaire de Pierre Lavoie présente le hockey comme un sport réservé à une élite financièrea répondu Hockey Québec dans un communiqué publié mardi.

Le directeur général de l’Association de hockey mineur du Saguenay (AHMS), Dany Chouinard, est du même avis. Il croit que le hockey est davantage un sport grand public.

Soit les propos de Pierre Lavoie étaient sorti de son contexte ou bien il n’a aucune idée des coûts associés au hockeydit M. Chouinard au micro de l’émission Ce n’est jamais pareilMercredi.

Il faut savoir à quel niveau il discutaitsoutient le directeur général. En effet, les coûts liés à la pratique du hockey varient selon le niveau de jeu, précise-t-il.

Quand on parle de hockey élite […] c’est sûr que là, on explose les coûts.

Une citation de Dany Chouinard, directeur général de l’Association de hockey mineur du Saguenay

Plusieurs programmes peuvent permettre aux joueurs de réduire les coûts associés à la pratique d’un sport, selon le directeur de l’Association de hockey mineur du Saguenay, Dany Chouinard. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Alexandra Duchaine

En double lettre, le coût de l’arbitrage est plus cher, les frais de ligue sont plus chers, donc il y a plus de frais liés à ça. Il y a 175 dollars ajoutés aux 375 [dollars] initialesmentionne le spécialiste du hockey.

Choisir des équipements moins chers permet de réduire les dépenses financières liées au sport, selon lui. Par exemple, même si plusieurs bâtons de hockey sont vendus pour des centaines de dollars, il est possible d’en acheter un pour 150 voire 100 dollars.

De plus, les budgets des équipes influencent les coûts nécessaires à la pratique du sport, ajoute Dany Chouinard. Si l’équipe décide d’habiller le jeune de la tête aux pieds, de tenir quatre tournois, deux à l’extérieur et deux au Saguenay–Lac-Saint-Jean, les coûts vont certainement augmenter.

Suivez la vague

Pour les jeunes, il est facile de se laisser influencer par les autres et donc vouloir des équipements haut de gamme, estime Dany Chouinard. Il y a un mouvement. Les jeunes se jugent, ils s’énervent à l’écolea expliqué le directeur général.

Cependant, il pense que cela est vrai dans tous les sports.

Malgré la tentation d’un équipement d’élite, un bâton abordable permet quand même de bien performer sur la glace, dit-il.

Réduire le coût financier

Selon le spécialiste du hockey, il est possible d’obtenir des sponsors pour réduire les frais d’inscription. Plusieurs jeunes de la région utilisent cette méthode pour réduire leurs coûts, rapporte-t-il.

De plus, plusieurs organismes, comme Canadian TireHockey Canada et Hockey Québec ont des programmes d’aide financière dont les joueurs peuvent bénéficier, souligne M. Chouinard.

Pierre Lavoie, oui, il a dit cela, mais qu’avait-il en tête? Avait-il des AAA en tête ? Parce que AAA, on parle d’une tout autre affairenuance l’expert.

Avec les informations de Frédéric Tremblay

 
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