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comment le personnel du Standard gère les pauses internationales

La technologie a grandement facilité cet échange qui permet alors une individualisation indispensable du travail physique, selon les cas.

mouette

Même pour ceux qui ne jouent pas en équipe nationale, la trêve représente une bouffée d’air frais.

Des profils très différents

C’est encore plus vrai en Standard où l’on voit des situations uniques au sein de l’équipe. Parmi les joueurs évoluant en club et en pays (O’Neill et Price) ; ceux qui jouent en club mais rarement en sélection (Zeqiri, également Fossey, non inclus cette fois) ; ceux qui ne jouent pas en club mais pas en sélection (Epolo, Camara) ou ceux qui ne jouent ni en club ni en sélection (Djukanovic et, dans une moindre mesure, Alexandropoulos qui a joué les deux derniers matches mais dont le temps de jeu reste globalement médiocre cette saison au Standard).

« L’idéal est quelqu’un qui joue en club et en équipe nationale. Très souvent, l’un ne peut ignorer l’autreindique Rudy Kalema. Pour les joueurs, représenter leur pays et disputer des matches internationaux reste une fierté et une belle expérience. Mais même pour ceux qui ne jouent pas les sélections, les trêves représentent une bouffée d’oxygène. Pour sortir du quotidien, travaillez une dizaine de jours avec d’autres collaborateurs, d’autres membres de l’équipe…”

mouette

De retour au club, la transition doit se faire en douceur.

Pour les internationaux, le retour au club est un autre moment crucial. “Même s’ils ont eu un long vol et un décalage horaire important, comme Aiden O’Neill par exemple, nous essayons de les ramener au club le plus rapidement possible pour un contrôle médical”, Rudy Kalema précise davantage. Nous disposons de leurs données mais nous leur parlons aussi face à face de leurs ressentis ou de leurs éventuelles douleurs ici et là. Après cela, on parle de formation de réintroduction. La transition doit se faire en douceur. »

Ivan Leko exige beaucoup physiquement de ses joueurs. ©EDA

Identifier et corriger les lacunes

Les internationaux rejoignent ensuite leurs coéquipiers au club, qui disposent généralement de quelques jours de congé pour se vider la tête ou voir leur famille. Une déconnexion essentielle. “On organise la semaine un peu différemment, explique le spécialiste. Nous leur donnons un jour de congé avant 2-3 jours d’entraînement, puis encore 2-3 jours de congé avant de reprendre la semaine normale, pour préparer le prochain match.”

Cette période doit être utilisée intelligemment et permet également de personnaliser vos séances. “Avec les autres membres du staff, dont Olivier Materne (responsable des kinés), Yves Deplouvrez (préparateur physique) et Daniel Watson (responsable des performances), on peut détecter quelques manques, certaines carences, chez tel ou tel joueur. Par exemple au niveau des ischio-jambiers ou de l’endurance. Et nous profitons donc du répit pour identifier et corriger ces déficiences.»

Pour recommencer.

 
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