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«Je ne l’ai pas très bien pris au début»

Par

Clément Mazella

Publié le

20 novembre 2024 à 9h40

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Le visage de Gabin Villière lors de la Marseillaise samedi dernier devant -All Blacks (30-29) était suffisamment expressif pour que la production de la chaîne s’y concentre. La main sur le cœur, les yeux brillants, le Toulonnais a entonné l’hymne à pleins poumons, trahissant un plaisir infini d’être sur le terrain de Saint-Denis.

« Cela représentait beaucoup de joie et de bonheur », confirme l’intéressé. « L’équipe de France est toujours un objectif et évidemment après une longue année d’attente, pouvoir porter ce maillot, et encore plus face aux All Blacks, c’était un moment très fort. C’était amusant et plein d’émotion. »

Doublé par Bielle-Biarrey

Un moment savoureux pour l’ancien septiste, un peu plus d’un an après sa dernière apparition en Bleu. Il s’agissait effectivement d’un France-Uruguay très moyen en phase de poules du Mondial 2023 (27-13). Une compétition où il était censé être le partenaire de Damian Penaud tout au long, mais où il a subi de plein fouet l’ouragan Louis Bielle-Biarrey. Un joueur de 20 ans venu chercher le maillot bleu, le sien en l’occurrence, pour ne jamais le rendre.

N’ayant pas pu postuler au dernier Tournoi des 6 Nations, la faute à un enchaînement diabolique de deux blessures graves dont la dernière juste avant la compétition, Villière a dû admettre que son concurrent de l’UBB l’avait dépassé devant.

« Je ne l’ai pas très bien pris au début, évidemment. Mais petit à petit, j’ai mûri. J’ai réalisé que je devais continuer à progresser, à avancer et que cela ne dépendait que de moi. Les joueurs émergent à tous les postes. C’est ce qui fait la force de notre groupe. Il faut apprendre à l’accepter, à y faire face et à se dépasser pour réaliser des choses qu’on ne savait pas forcément avoir. que nous avions.

Gabin Villière
Ailier du XV de France

Le forfait de Penaud lui a donné une autre opportunité

Un travail qu’il a entrepris avec son club mais qui n’aurait a priori pas suffi à lui permettre de retrouver le 23 de Galthié dans cette tournée de novembre si Damian Penaud n’avait pas dû jeter l’éponge devant France/Nouvelle-Zélande, dépassé par un virus. De quoi lui ouvrir à nouveau la porte.

“C’est aussi comme ça que j’ai fait mes premiers pas en équipe de France pendant le Covid 19 donc je suis bien placé pour savoir comment ça se passe”, se souvient l’ailier de 28 ans, qui a fêté sa première cape. contre l’Italie le 28 novembre 2020. “Qu’on soit deuxième ou troisième choix, il faut juste l’accepter, être là pour le groupe et espérer que des opportunités se présentent comme ce fut le cas pour moi ce week-end”. Toute allusion à un ouvreur évoluant à l’Union Bordeaux-Bègles serait ici purement fortuite.

Auteur d’une performance mitigée contre les All Blacks, Gabin Villière sait qu’il devra montrer bien plus contre l’Argentine s’il veut convaincre Fabien Galthié de ne pas le renvoyer dans l’anonymat de l’exo-groupe lors du prochain Tournoi des 6 Nations. . Un défi pour un match pensé pour lui, face à des Pumas réputés pour avoir cette grinta qui faisait il y a peu de temps une des attractions du XV de France.

Anthony TALLIEU, in Marcoussis

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