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Patrick Roy ne comprend pas

La divulgation des salaires des entraîneurs de la LNH a plongé Martin St-Louis dans un bouleversement encore plus grand que le mauvais classement de son équipe.

Même s’il touche actuellement 2,9 millions de dollars américains par saison, un chiffre déjà controversé pour un entraîneur inexpérimenté (10e entraîneur le mieux payé de la LNH), c’est la prochaine étape de son contrat qui fait grincer des dents : De 2025-2026, St- Louis gagnera la somme impressionnante de 5 millions par saison jusqu’en 2027, ce qui le placera au deuxième rang des entraîneurs les mieux payés de la LNH.

Pour un entraîneur avec si peu d’expérience, ces chiffres sont stupéfiants. Jon Cooper (5,5 millions de dollars) et Mike Sullivan (5,3 millions de dollars), qui ont remporté plusieurs coupes Stanley, justifient leur salaire par des années de succès constant.

Martin St-Louis, pour sa part, est encore considéré comme un novice dans ce rôle, pour ne pas dire pipi avec des résultats honteux.

Les Canadiens de Montréal, actuellement en chute libre, sont derniers de leur division et dans la cave de la ligue.

Malgré ce chaos, Kent Hughes a prolongé Saint-Louis de deux saisons supplémentaires cet été, portant son contrat à trois ans. Cette décision soulève une question cruciale : comment justifier un tel investissement dans un coach sans expérience et sans résultats probants ?

Même au sein de l’organisation, des voix dissidentes se font entendre. Selon les rumeurs, Jeff Gorton aurait été contre cette prolongation anticipée.

Pour lui, une troisième saison sans contrat aurait été l’occasion idéale d’évaluer les performances de Saint-Louis avant de s’engager à long terme.

Cependant, Hughes a préféré jouer la carte de l’amitié, éliminant toute pression immédiate de performance de la part de son entraîneur et faisant de lui le 3e entraîneur le mieux payé de la LNH à compter de la saison prochaine.

Ce choix semble avoir alimenté le ressentiment chez Gorton, dont la patience atteint ses limites face à une équipe qui ne progresse pas.

Selon des sources proches de la direction, Gorton a récemment exprimé sa frustration en privé, critiquant non seulement les décisions tactiques de Saint-Louis, mais aussi la passivité de Hughes dans cette crise.

La situation sur la glace est tout aussi préoccupante. Lane Hutson, présenté comme une perspective générationnelle, est constamment relégué au second plan, tandis que des vétérans comme Mike Matheson enchaînent les performances médiocres sans conséquence. (son but en avantage numérique samedi soir lui a fait gagner du temps_

Logan Mailloux, pour sa part, a ouvertement admis qu’il ne comprenait pas le système défensif hybride de Saint-Louis, reflétant une confusion généralisée parmi les joueurs.

Juraj Slafkovsky s’enlise et Kirby Dach s’enfoncent.

Les fans commencent à se demander si leur développement est entravé par le manque de structure de Saint-Louis.

Les fans et les médias n’ont pas tardé à qualifier cette situation de « Canadian Country Club », un environnement où les relations personnelles et la loyauté semblent primer sur la performance.

Les critiques se multiplient également concernant la rémunération excessive de St-Louis.

À 5 millions par saison, il sera payé presque autant que Jon Cooper, un entraîneur au palmarès impressionnant. À titre comparatif, Rod Brind’Amour, qui a transformé les Hurricanes de la Caroline en équipe d’élite, ne gagne que 2 millions de dollars par saison.

Les partisans sont fatigués des promesses de reconstruction et de progrès futurs. Sur les réseaux sociaux, les commentaires sont sans pitié :

« 5 millions pour ça ? Nous aurions mieux fait de donner cet argent à un vrai entraîneur.

« Pourquoi Hughes a-t-il prolongé de trois ans un entraîneur pe-wee ? C’est embarrassant.

« Même Gorton doit regretter ce choix. C’est une insulte à l’histoire de ce club.

Si les Canadiens continuent de stagner ou même de régresser, la pression en faveur de changements radicaux deviendra insoutenable.

Des noms comme Patrick Roy ou encore Pascal Vincent circulent déjà comme remplaçants potentiels d’ici quelques années.

Si Hughes persiste à protéger Saint-Louis, il risque de compromettre non seulement sa propre crédibilité, mais aussi l’avenir de cette organisation.

Pour les Canadiens de Montréal, le temps presse. La reconstruction ne peut plus être une excuse pour justifier l’échec.

Si St. Louis ne peut pas prouver qu’il mérite son rôle – et son salaire – des décisions difficiles devront être prises pour éviter que cette situation ne devienne l’un des plus grands fiascos de l’histoire de la franchise.

Connaissant la fierté de Patrick Roy, il doit être furieux de ne pas se retrouver dans le TOP 15.

Imaginez, Roy ne gagne même pas 1,5 million de dollars par an à Long Island, tandis que St-Louis gagne le double en 2024 et gagnera plus du triple en 2025-2026.

On parle d’un gagnant du Trophée Jack Adams et d’un entraîneur qui a tout gagné chez les juniors alors que St-Louis vient de…bantam…

Force est de constater que Roy ne comprend pas le fait d’être payé à peine plus d’un million de dollars par année, alors que St-Louis empochera 5 millions dès la saison prochaine.

Comme vous le verrez dans le classement suivant, Martin St-Louis se retrouvera au 3e rang parmi les entraîneurs les mieux payés. Ridicule.

Mike Sullivan (Penguins de Pittsburgh) : 5,5 millions de dollars. Sullivan est l’entraîneur le mieux payé de la ligue grâce à ses deux coupes Stanley et à son long mandat à Pittsburgh depuis 2015.

Jon Cooper (Lightning de Tampa Bay) : 5,3 millions de dollars. Cooper, en poste depuis 2013, est l’entraîneur le plus ancien de la LNH. Il a mené Tampa Bay à quatre finales de la Coupe Stanley, remportant deux titres.

Peter Laviolette (Rangers de New York) : 4,9 millions de dollars. Laviolette est l’entraîneur américain le plus victorieux de l’histoire, avec plus de 800 victoires en carrière et une coupe Stanley remportée avec les Hurricanes en 2006.

Jared Bednar (Avalanche du Colorado) : 4,9 millions de dollars. Bednar a mené l’Avalanche à la Coupe Stanley en 2022, mettant ainsi fin aux espoirs du Lightning de remporter un triplé.

Bruce Cassidy (Golden Knights de Vegas) : 4,5 millions de dollars. Cassidy a guidé les Golden Knights vers leur première Coupe Stanley en 2023 après une carrière remarquable avec les Bruins de Boston.

Peter DeBoer (Stars de Dallas) : 4,25 millions de dollars. DeBoer est connu pour sa capacité à transformer rapidement les équipes qu’il dirige.

John Tortorella (Flyers de Philadelphie) : 4 millions de dollars. Tortorella, ancien vainqueur de la Coupe Stanley, est connu pour son style direct et intense.

Paul Maurice (Panthers de Floride) : 3,9 millions de dollars. Maurice a mené les Panthers à la finale de la Coupe Stanley en 2023.

Craig Berube (Maple Leafs de Toronto) : 3,5 millions de dollars. Bérubé a remporté la Coupe Stanley avec les Blues en 2019 avant de rejoindre Toronto.

Martin St-Louis (Canadiens de Montréal) : 2,9 millions de dollars. Bien qu’il soit relativement inexpérimenté comme entraîneur, St-Louis bénéficie déjà d’un salaire important, qui passera à 5 millions de dollars par année à compter de 2025, tout cela en raison de son nom légendaire en tant que joueur.

Rick Tocchet (Canucks de Vancouver) : 2,75 millions de dollars. Tocchet est reconnu pour sa capacité à stabiliser des équipes en difficulté.

Rod Brind’Amour (Hurricanes de la Caroline) : 2 millions de dollars. Malgré ses succès constants avec les Hurricanes, Brind’Amour est bien moins payé que ses pairs.

Jay Woodcroft (Oilers d’Edmonton) : 2 millions de dollars. Woodcroft est encore jeune dans sa carrière d’entraîneur, mais il a déjà montré des résultats prometteurs.

Jim Montgomery (Bruins de Boston) : 1,9 million de dollars. Montgomery a relancé sa carrière à Boston après un passage difficile à Dallas.

Luke Richardson (Blackhawks de Chicago) : 1,5 million de dollars. Richardson est l’entraîneur le moins bien payé de la ligue, dirigeant une équipe en pleine reconstruction.

 
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