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Licenciement de Martin St-Louis: Patrice Bernier est sans pitié

Patrice Bernier, ancien capitaine du CF Montréal et analyste sportif respecté, s’est montré tout simplement cinglant lorsqu’il a évoqué la situation de Martin St-Louis.

Alors que des rumeurs de licenciement circulent autour de l’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, Bernier a exprimé un point de vue sans pitié et sans détour : un entraîneur est là pour maximiser le talent de son groupe.

Depuis son arrivée, Martin St-Louis bénéficie d’une immunité qui a suscité la colère de nombreux observateurs, dont Hockey30.

Il est semble-t-il intouchable en raison de son statut de joueur légendaire et de son charisme.

Il est intouchable, certes, car il est le grand ami de Kent Hughes.

Or, si l’on s’en tient aux résultats, cette immunité n’a aucune raison d’exister. St-Louis mène actuellement la pire équipe de la Ligue nationale de hockey, malgré un groupe de joueurs qui, sur papier, ne sont certainement pas les moins talentueux.

Sur le papier, les Canadiens de Montréal ne sont pas la pire équipe de la LNH, loin de là. Mais quand on regarde les résultats, on se demande ce que fait le coach pour maximiser ce groupe.

Un coach est là pour générer un état d’esprit, créer une synergie et amener ses joueurs au sommet de leur potentiel. Ce n’est pas ce que nous voyons à Saint-Louis.

Bernier a tenu à souligner que l’impact d’un entraîneur peut être quantifié. Selon lui, un bon entraîneur apporte 15 à 20 % de plus à son équipe.

C’est ce pourcentage qui peut transformer une équipe ordinaire en une équipe capable de dépasser ses limites. Il a illustré ce propos avec l’exemple de Pep Guardiola, le légendaire manager de Manchester City.

“Nombreux sont ceux qui disent : ‘C’est facile, Pep Guardiola, il a les meilleurs joueurs du monde.’ Oui, mais ils n’ont pas remporté cinq championnats d’affilée avant son arrivée. » (crédit : 98,5 FM)

Pour quoi ? Parce que Guardiola a maximisé le potentiel de ses joueurs. Il a mis en place un système, une mentalité. C’est le rôle d’un entraîneur.

« Alors, qu’est-ce qui leur fait remporter cinq championnats d’affilée ? Est-ce parce qu’ils ont tous ces joueurs ? Ils ont payé des centaines de millions de dollars ? Non, c’est que le coach arrive, fait son travail, met en place et repousse les limites au maximum.

Et dans l’histoire du sport, ce ne sont pas toujours les équipes les plus talentueuses qui gagnent. Pour quoi? Parce qu’on a généré un groupe, un état d’esprit et on a maximisé ce groupe qui atteint le sommet et arrive au bout, que ce soit en gagnant la Coupe Stanley, la Coupe MLS, la NFL. »

St-Louis échoue lamentablement à générer cet effet multiplicateur. Au lieu de voir les joueurs s’améliorer, on observe une stagnation, voire une régression.

Juraj Slafkovsky, le choix n°1 au repêchage en 2022, n’a pas progressé. Cole Caufield, malgré son talent naturel pour marquer des buts, ne s’est pas amélioré sans la rondelle, Nick Suzuki n’a pas appris à être un bon capitaine, Alex Newhook continue d’être plombier, Arber Xhekaj continue d’être défenseur suppléant, Justin Barron continue d’être être défenseur de réserve, Kaiden Guhle n’a pas progressé.

Et que dire de Kirby Dach, qui joue comme un grand-père de 40 ans, de retour sur l’aile, une décision qui montre le manque de direction claire sous Saint-Louis.

St-Louis, fidèle à son style, continue de minimiser les échecs de son équipe. Après une nouvelle défaite humiliante, il a une nouvelle fois salué les efforts déployés et parlé de « signes encourageants ». Ce discours ne passe plus.

« Défendre, pour moi, c’est avant tout une question d’attitude. Oui, nous avons une structure, mais notre attitude est à la bonne place.

Cela nous permet d’être dans les matchs. Je sais que nous n’avons pas obtenu de résultats, mais je pense que si nous continuons dans cette direction, nous obtiendrons un meilleur résultat. »

Un meilleur résultat ? Cette excuse ne suffit plus aux partisans, et encore moins aux analystes comme Patrice Bernier. Des efforts sont nécessaires, mais à ce niveau, le talent et la stratégie doivent primer.

Pourquoi Martin St-Louis est-il toujours à la barre du Canadien ? La réponse est inquiétante : il semble protégé par son image et son passé glorieux.

Cependant, son manque d’expérience en tant qu’entraîneur est flagrant. Reconstruire le Canadien est un projet complexe qui nécessite un stratège, un bâtisseur et non un motivateur de vestiaire.

Ce ne sont pas toujours les équipes les plus talentueuses qui gagnent. C’est le travail de l’entraîneur de maximiser le groupe. Ce n’est pas le cas de Saint-Louis.

Les fans en ont assez. Les défaites s’enchaînent, les joueurs semblent perdus et aucune solution ne se profile à l’horizon.

L’inaction de Saint-Louis, sa tendance à ignorer l’évidence, alimente le désespoir d’une base de partisans déjà brûlés par des années de misère.

Sous Martin St-Louis, le Canadien est en chute libre. Ses excuses constantes, son incapacité à maximiser le potentiel de ses joueurs et son incompréhensible immunité posent un problème fondamental.

Patrice Bernier l’a dit avec raison : le Canadien de Montréal a besoin d’un entraîneur capable de maximiser son talent, pas d’un philosophe du vestiaire ou d’un leader pastoral.

Si St-Louis continue sur cette voie, il pourrait bien devenir non seulement l’entraîneur le plus perdant de l’histoire du Canadien, mais aussi celui qui aura le plus trahi l’espoir d’une véritable reconstruction.

Son temps est compté et le compte à rebours a déjà commencé. Il était temps.

Martin St-Louis, longtemps intouchable en raison de son statut de légende, voit aujourd’hui son immunité rapidement éliminée.

Les critiques pleuvent de toutes parts, même de la part de ceux qui l’ont toujours soutenu. Gilbert Delorme, Mathias Brunet et plusieurs autres analystes n’hésitent plus à remettre en question sa capacité à diriger le Canadien de Montréal.

Gilbert Delorme, habituellement respectueux envers Martin St-Louis, a récemment laissé exploser sa frustration lors d’une intervention sans filtre. Ses propos sont clairs, directs et, pour St-Louis, impossibles à ignorer :

« Si cela ne change pas, nous devrons éventuellement changer d’entraîneur, car il ne fonctionne plus.

Ensuite, nous persistons à garder le même système de jeu grinçant tout le temps, puis tout le temps, puis tout le temps. Puis on court après la rondelle, on fait fort, on ne sait pas où aller. C’est la risée de voir le Canadien jouer dans sa zone en ce moment. » (crédit : BPM Sports)

Delorme ne s’est pas arrêté là, appelant Kent Hughes et Jeff Gorton à affronter St-Louis :

« Écoutez, j’amène Martin St-Louis au bureau, je lui dis : ‘Hé Marty, tu es superbe là-bas, mais ton système de jeu, tu pratiques ça depuis trois ans, et ça ne vaut pas l’argent.’ merde. »

Ces propos de Delorme, sans pitié, prouvent l’exaspération des analystes et des supporters face à une équipe qui a perdu toute identité sur la patinoire.

Même Mathias Brunet, d’habitude bienveillant envers St-Louis, commence à perdre patience. Dans une analyse cinglante, il a appelé l’entraîneur à faire preuve de plus de fermeté et à imposer des conséquences aux joueurs.

“Il doit y avoir des conséquences, car elles ne s’amélioreront pas s’il n’y en a pas.” Hutson est plus offensif que Matheson, il faut le mettre dans la première unité. Commencez à entraîner derrière le banc pour de vrai. »

Pour Brunet, il est temps pour St-Louis d’abandonner son approche pédagogique et d’adopter un style plus sévère, inspiré par des entraîneurs comme Michel Therrien ou Bob Hartley :

« Sortez votre Michel Therrien, votre Bob Hartley derrière un banc, puis serrez la vis. »

Brunet proclame une réalité évidente : la patience a ses limites, et le Canadien ne peut plus se permettre de flotter sans direction claire.

La réalité est simple : le système de jeu de Martin St-Louis est digne du pipi. Le Canadien est incapable de rivaliser défensivement et les joueurs semblent désorientés sur la glace.

L’absence de mérite et de conséquences dans la gestion du personnel devient une caricature. Les joueurs sous-performent sans être remplacés ni réprimandés, ce qui brise la compétitivité de l’équipe.

Dans le système de Saint-Louis, personne ne paie le prix de quoi que ce soit. Vous jouez mal, vous avez le même temps de glace. Tu joues bien, c’est pareil.

Il est temps de partir avec le crédit. Y compris l’entraîneur.

L’entraîneur le plus perdant de l’histoire des Canadiens de Montréal doit prendre la porte de sortie. Avant qu’il ne soit trop tard.

 
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