Seul candidat à sa propre réélection, ce samedi 16 novembre, lors de l’assemblée générale de la Ligue de Tennis de Bretagne, organisée à Pontivy, Pascal Piriou et sa nouvelle équipe ont été réélus et partent pour quatre ans.
Qu’est-ce qui vous a décidé à partir pendant quatre ans ?
Nous avons réussi à apaiser les tensions entre élus et salariés. Tout le monde travaille désormais dans une atmosphère apaisée et constructive. Je considérais qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire dans le tennis breton.
Considérez-vous que vous êtes unanimes ?
Non, absolument pas. On pouvait comprendre que la participation n’était pas élevée et que certains ne soutiennent pas la liste de Gilles Moretton à la FFT comme mon équipe. De plus, j’ai visité 117 clubs en quatre ans. Cela a permis de créer le lien indispensable entre les clubs et la Ligue.
L’amélioration du tennis est-elle durable ?
On atteint des chiffres remarquables : 48 400 licenciés au 31 août 2024. C’est 25,4% de plus par rapport à 2021. Il y a eu un mouvement de fonds au temps du Covid. De nombreux adultes souhaitaient pratiquer le tennis de manière ludique et encadrée. Le padel a aussi fait grimper nos effectifs, mais ce n’est pas le seul levier. Le tennis, dans sa pratique traditionnelle, progresse, mais cela va ralentir.
Pourquoi attendez-vous un ralentissement ?
Pour deux raisons : il y a une pénurie d’enseignants. Il y a une crise des vocations, comme dans tous les métiers où l’on travaille le soir. L’autre raison est que nos installations (terrains, salles) sont vieillissantes. Un tiers des clubs bretons ont dû refuser des adhésions en début de saison. Il faut soutenir les clubs en se rapprochant des communes et en proposant des solutions
ÔPensez-vous avoir des ambitions nationales ?
Je soutiens Gilles Moretton. Je préfère avoir une action constructive plutôt que d’être dans une opposition qui ne le serait pas. J’ai pris la place d’Arnaud Clément au Comex. On m’a proposé un poste de trésorier. J’ai dit non. J’ai peut-être une responsabilité au sein du bureau fédéral, mais cette position ne doit en aucun cas m’empêcher de travailler pleinement à la Ligue.
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Qu’en est-il de la Ligue et du centre de formation ?
Le siège de la Ligue restera à Pontivy. Nous avons beaucoup travaillé sur une version 21e siècle du centre de formation de la ligue fédérale. L’objectif est d’accroître la formation des enseignants, mais aussi de former nos meilleurs jeunes. La ville de Rennes est la mieux située, notamment pour son accessibilité. Nous avançons sur un projet près des Gayeulles. Vous pourriez trouver un Tc Rennes à proximité. Cette ville était la seule en France à ne pas posséder de club de tennis.
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