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Le cauchemar de Martin St-Louis en Floride

Bob Hartley n’a jamais été du genre à se cacher et à ne pas dire la vérité.

Sa récente déclaration sur l’état des Canadiens de Montréal en est une preuve éclatante. Lors d’une émission télévisée à RDS, l’ancien entraîneur champion de la Coupe Stanley a lancé une flèche directe vers Martin St-Louis et son équipe :

« On peut débrancher la table de mixage… on ne sera pas dans le mix ! » »

« Il n’y en a pas assez dans le bol. Pour réaliser un mélange, vous aurez peut-être besoin de différents ingrédients. Il n’y a pas assez d’ingrédients.

Ce n’est pas la première fois que le nom de Bob Hartley est associé à celui du Canadien. Selon des rumeurs persistantes, Hartley aurait récemment offert ses services à Martin St-Louis à titre de conseiller spécial.

Cette offre aurait été poliment mais fermement rejetée par l’entraîneur-chef canadien.

L’ancien entraîneur champion de la Coupe Stanley avec l’Avalanche du Colorado, connu pour sa discipline et sa structure, a en effet été snobé par Martin St-Louis, protecteur obsessionnel de son autorité.

Ce refus est devenu le symbole de problèmes structurels et de carences dans la gestion de l’équipe… ou plutôt dans la gestion de ce Country Club.

Ce refus a aussi clairement alimenté les critiques impitoyables de Hartley, qui semble désormais déterminé à pointer du doigt St-Louis.

« Ce n’est pas grave que nous voulions être dans le mix. Si quelqu’un nous dit que nous voulons remplacer Dach parce que nous comptons sur Da k pour les années à venir, parfait, je suis acheteur.

« Mais d’un autre côté, pendant qu’on nous dit cela à propos de Dach, pourquoi Hutson ne participe-t-il pas au premier avantage numérique ?

“Parce que Matheson, quand le Canadien va être vraiment compétitif, Mike Matheson ne sera plus avec le Canadien.”

Hartley parle à St. Louis comme s’il était son professeur. Ce n’est pas pour rien qu’il voulait devenir son conseiller.

Hartley, qui réside confortablement en Floride, aurait aimé jouer un rôle semblable à celui de Vincent Lecavalier, déjà conseiller spécial de Kent Hughes.

Ce poste, souvent qualifié de « country club », permet à Lecavalier de demeurer en Floride et de jongler avec ses obligations professionnelles et ses activités personnelles, comme suivre ses enfants dans leurs sports respectifs.

L’exemple de Vincent Lecavalier, conseiller spécial et ami proche de St-Louis, laisse perplexes fans et analystes.

Alors que Lecavalier jongle entre les tournois de golf de ses filles et les entraînements de hockey de son fils en Floride, ses véritables contributions au Canadien restent floues.

La description de ses tâches ? Analyser les joueurs de manière sporadique, souvent à distance, et une liste interminable de « toutes autres tâches connexes ».

Cette gestion à distance, où l’implication semble symbolique, amplifie l’idée d’un « Country Club » au sein du CH, où les postes sont attribués en fonction des connexions plutôt que des besoins réels.

L’idée d’un tel arrangement pour Hartley crée un mélange de curiosité et d’indignation.

Plusieurs se demandent si ce rôle à distance, souvent perçu comme symbolique, aurait un réel impact sur l’équipe ou s’il renforcerait l’image d’un Canadien de Montréal où les amis se donnent du travail d’une simple poignée de main, nom d’amitié.

Alors que Lecavalier occupe un poste éloigné sans réelle pression, Hartley, qui aurait pu offrir une expertise en direct, a été mis à l’écart par St-Louis.

Il refuse toujours d’élargir son staff avec des personnalités expérimentées. La peur de perdre de l’autorité semble primer sur le bien de l’équipe. Au point de refuser Hartley, même en tant que conseiller.

St-Louis reste attaché à sa vision. Il choisit de rester seul maître à bord, au risque de laisser le navire dériver.

Dans ce contexte, le profil de Bob Hartley prend tout son sens. En tant qu’entraîneur, Hartley a toujours prôné la rigueur, la discipline et une éthique de travail sans faille, des éléments qui manquent cruellement au Canadien actuel.

Contrairement à St-Louis, il n’aurait pas hésité à procéder à des changements tactiques et à responsabiliser les joueurs.

Son expérience de la Coupe Stanley, sa capacité à motiver ses équipes et sa structure défensive bien rodée auraient pu donner un nouveau souffle à une équipe en difficulté.

Mais encore une fois, l’ego de Saint-Louis semble avoir pris le pas sur les besoins de l’équipe.

Si Hartley n’a pas été intégré au staff technique, cela s’explique en partie par la protection dont St-Louis bénéficie encore de la part de Geoff Molson et des partisans.

Reste que l’idée d’accueillir Hartley dans un rôle confortable en Floride aurait encore une fois renforcé l’image du Country Club.

Si Hartley avait été embauché, cela aurait accentué la perception selon laquelle le CH est devenu un refuge pour des personnalités bien connectées, profitant de postes lucratifs sans réel engagement au quotidien.

Cette critique, déjà présente dans le cas Lecavalier, trouve un nouvel écho chez Hartley. Même si ce dernier n’a pas obtenu le poste tant convoité, ses flèches contre St-Louis montrent qu’il aurait été difficile pour les deux hommes de collaborer, tant leurs approches semblaient incompatibles.

En fin de compte, Hartley, connu pour son franc-parler, a non seulement jeté Martin St-Louis sous le bus, mais il a également mis en lumière les tensions et les défis persistants au sein du Canadien.

Alors que St-Louis tente de redresser la barre dans un contexte difficile, des critiques comme celles de Hartley ne feront qu’alimenter les doutes sur sa gestion et ses choix stratégiques.

Quant à Hartley, son rêve de se joindre à l’organisation du CH en mode détente sous le soleil de Floride devra peut-être attendre, à moins que Geoff Molson ne décide une fois de plus de céder à la tentation d’un poste « gros ». dur » pour les grandes figures du hockey.

Bienvenue au Country Club des Canadiens de Montréal. Le royaume des faux jobs sous le soleil.

 
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