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« Une expérience de vie »… Les souvenirs d’Adrien Pélissié, talonneur des Bleus lors de la tournée estivale 2018 à l’autre bout du monde

l’essentiel
Le talonneur international Adrien Pélissié, originaire de Septfonds (Tarn-et-Garonne), a participé à deux tests-matchs en juin 2018 en Nouvelle-Zélande. A 48 heures du match entre le XV de et les All Blacks, samedi 16 novembre 2024 à 21h10, l’actuel Briviste, blessé au genou, confie son émotion lors de cette tournée estivale à l’autre bout du monde.

C’est l’histoire d’une ascension rapide. D’un « petit bonhomme » de Septfonds, commune de la campagne tarn-et-garonnaise, qui a gravi les échelons à toute allure pour se retrouver, à peine un an après sa sortie de Pro D2, au milieu d’un des stades mythiques du rugby, Eden Park à Aucland, Nouvelle-Zélande. C’était en 2018.

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2018 est l’année de tous les exploits pour Adrien Pélissié, talonneur alors âgé de 28 ans. « J’ai quitté Aurillac la saison précédente, où j’évoluais en Pro D2, pour l’Union Bordeaux-Bègles (UBB). Et tout s’est passé très vite», explique celui qui se remet d’une opération pour soigner une vilaine blessure au genou.

Sept sélections avec les Bleus

Après une belle première partie de saison 2017-2018 sous les ordres de Christophe Urios, il parvient à accéder à la sélection des Barbares français en novembre 2017. « À l’époque, c’était un peu l’antichambre du XV de France. France Je me souviens qu’on avait battu les Maori All Blacks à Bordeaux. C’était déjà un souvenir mémorable», raconte celui qui a ensuite poursuivi sa carrière à Clermont.

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Poursuivant ses performances, Pélissié est convoqué par le nouvel entraîneur, Jacques Brunel, pour le Tournoi des VI Nations 2018. Il a disputé cinq matches en remplacement du capitaine de l’époque, Guilhem Guirado. Deux victoires, trois défaites, une quatrième place au classement général. Mais le meilleur reste à venir.

« A cette époque-là, il y avait un écart de classe »

En juin, Adrien Pélissié décroche le droit d’affronter chez lui, au pays de Fougère, l’équipe double championne du monde en titre. « La saison a été très longue. J’avoue que j’ai fini le championnat à genoux cette année-là. Mais quand on vous dit que vous allez représenter la France au pays du rugby, vous trouvez des ressources supplémentaires pour y aller !

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Sur le plan sportif, les souvenirs sont… contrastés. « A cette époque, il y avait un grand écart entre les Noirs et nous. Alors forcément, sur le terrain, quand on prend cinquante points, c’est difficile de profiter du moment présent”, reconnaît le talonneur aux sept sélections.

“Il y a des terrains de rugby dans les parcs d’Auckland”

Car à l’Eden Park d’Auckland, les coéquipiers de Beauden Barrett, déjà titulaires dès l’ouverture en 2018, ont infligé un cinglant 52-11 aux Blues. « Nous les avons tenus jusqu’à la mi-temps. Mais ensuite nous nous sommes effondrés physiquement. Dès que tu fais une erreur contre des joueurs de cette qualité, tu les paies cash», analyse Pélissié.

Malgré le scénario du match, Pélissié se souvient des effets secondaires de la tournée. “Les 17 heures d’affilée dans un avion en classe affaires, l’arrivée au centre-ville d’Auckland où se trouvent des terrains de rugby aménagés dans les parcs, le haka sur la pelouse ou encore tous les supporters noirs habillés et encourageant constamment leur équipe”, raconte-t-il. .

Une semaine plus tard, la sanction est moins lourde, même si le Septfontois n’est pas sur le terrain de Wellington (11-26). Avant un troisième acte où Brunel redonne le numéro 16 au Tarn-et-Garonnais. Avec un résultat similaire au premier match (14-49).

« Une expérience de vie »

Malgré tout, cette expédition restera gravée dans sa mémoire pour le reste de sa vie. « C’est une belle expérience de vie. Il n’y a pas des tonnes de joueurs français qui ont joué contre la Nouvelle-Zélande à domicile. Encore moins dans un stade comme celui-ci. Je me souviens qu’en 2011, j’avais regardé la finale de la Coupe du monde à la télévision. Là, j’étais sur le terrain… Tout est allé si vite. Sur le moment, on ne pense pas à ce qui se passe après. J’aurais dû l’apprécier un peu plus, mais il reste gravé. pour toujours», sourit Adrien Pélissié.

Six ans plus tard, Pélissié sera sur son canapé pour assister à l’opposition entre les coéquipiers d’Antoine Dupont et ses ennemis de 2018, samedi 16 novembre 2024 (21h10). Celui qui a entamé une nouvelle rééducation espère cependant que les Bleus viendront à bout des triples vainqueurs du trophée Webb Ellis dans leur antre du Stade de France. « Je vois un match très serré mais j’espère que la France gagnera. Je verrais un score de 32-28, un peu comme ça», tranche le Tarn-et-Garonnais.

 
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