A l’heure du bilan, le classement est là : Vannes est dernier. Mais loin d’être tiré d’affaire. « Je n’ai pas eu le sentiment d’être découvert. Nous n’avons pas été surpris. assure Jean-Noël Spitzer. Mercredi, au retour des vacances, une première « diagnostique » a-t-on demandé aux joueurs. En substance ? “ Notre seule façon de maintenir notre position est de mettre plus de pression sur l’adversaire, selon l’entraîneur. Nous n’en investissons pas suffisamment en permanence. » Autre point à régler au plus vite : « On exprime trop de manques en fin de camp, on prend trop de points trop vite. » La fierté de ce premier bloc ? « Nous savons que si nous jouons à notre intensité maximale pendant 80 minutes, nous sommes très proches des autres équipes. »
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La défaite contre le Racing 92, « la grosse déception »
Si Vannes a souvent montré bon visage, un match reste en travers de la gorge : la défaite face au Racing 92 (24-27), à domicile. Alors que le RCV menait de sept points à la pause, il s’effondre complètement en seconde période. « Nous n’avons pas pu sortir de notre camp, nous avons récolté des erreurs techniques et tactiques… Cela nous a coûté le match. J’espère que nous ne raterons pas ces trois points perdus au final… »
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Trois recrues cet hiver ?
Alors que neuf matches viennent de s’écouler, dix matches d’affilée attendent désormais les Bretons, du 23 novembre au 25 janvier. « un nouveau souffle » Dans son groupe, Jean-Noël Spitzer compte sur l’arrivée de plusieurs recrues hivernales. Mais si cette année, Vannes peut faire les frais, “le marché n’est pas simple en Top 14”, selon l’entraîneur, toujours « en attendant de trouver le bon joueur ». Dans quels postes ? « Il faut relever Mickael Ruru ou Maxime Lafage au jeu au pied, au niveau profond. Il nous en faut encore un peu plomb en contact. Et on se retrouve vite en déficit de puissance lorsqu’il nous manque Joe Edwards ou Sione Kalamafoni, lorsqu’il faut gagner des collisions. »
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