Marc-André Fleury incarne peut-être l’image du gentleman, il était capable de se mettre en colère, mots de Michel Therrien.
Le gardien québécois détestait perdre. Et les murs de la défunte Mellon Arena en ont payé le prix plus d’une fois.
«Une fois dans l’ancienne Mellon Arena, je l’ai sorti de ses filets», a raconté Therrien jeudi à l’émission. JIC. Il entre dans la pièce et enfonce son bâton dans le mur. Pierre Gervais des Penguins vient me dire : « Tiens, il y a un gros trou dans le mur, Marc-André a garroché son bâton. » Je suis allé vers lui : “Fleur, tu ne peux pas faire ça, c’est la chambre des gars.” Il m’a dit : ‘Ouais, Mike, tu as raison, ça n’arrivera plus…’
Faux. L’incident s’est reproduit.
«Un mois et demi plus tard, Fleury accroche toujours son bâton comme une flèche, un gros trou dans le mur», a poursuivi Therrien, qui trouve ça très drôle aujourd’hui. Je sors les pages jaunes et je lui dis : ‘Tu as 48 heures pour trouver quelqu’un qui viendra réparer la chambre.’»
Ces foutus coussinets jaunes
D’ailleurs, Therrien, qui surnommait Fleury « Gumby » au début de sa carrière en raison de son extraordinaire flexibilité, a confié qu’il détestait les jambières jaunes dont raffolaient les Sorelois à Pittsburgh.
Un ophtalmologiste a alors écrit aux Penguins pour expliquer que les coussinets jaunes permettaient aux tireurs adverses de repérer plus facilement les ouvertures dans le filet de Fleury.
Mais Fleury gardait ses leggings jaunes. Therrien use de stratagèmes.
« Je dis au responsable de l’équipement : « Commandez un jeu de tampons jaunes et un bloqueur et mettez-les sur du blanc ». […] Après, j’ai demandé aux gars : « Là, tu ne cherches pas à marquer, tu tires sur Marc-André pour qu’il se sente grand.
Voyez le discours complet de Therrien rendant hommage à son ancien gardien dans la vidéo ci-dessus.
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