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le responsable marketing en eau chaude

Ouah.

Le chef du marketing des Canadiens de Montréal est dans l’eau chaude.

Jean Trudel du podcast Stanley25 s’est montré tout simplement cinglant avec ses informations. Il a détruit le service marketing des Canadiens de Montréal à cause de leur prétendue « mentalité de perdant ».

Trudel n’a pas hésité à les détruire longuement, dénonçant leur stratégie qu’il juge pathétique : favoriser la vente de billets en mettant en vedette des joueurs d’équipes adverses.

Oui, vous avez bien lu, au lieu de vendre l’expérience de voir nos courageux Canadiens, les publicités vantent… Clayton Keller et Matthew Barzal !

Écoutez l’extrait qui décrit un mal-être sans précédent dans le monde de la publicité sportive.

@9millions_ Jean s’énerve contre CH marketing ! ???? L’épisode 15 de #stanley25 est disponible partout ! #habs #montrealcanadiens #canadiens #gohabsgo #hockey #quebec #marketing #fyp ♬ son original – 9millions

Selon lui, c’est tout simplement impardonnable. Il compare même la situation aux Bruins de Boston, l’exemple absolu de la « culture gagnante » dans la LNH, où, selon Trudel, ils n’oseraient jamais rabaisser leur image au point de glorifier Cole Caufield, même en cas de désastre. saison. .

Pour lui, c’est clair : dans une entreprise où la culture est axée sur la victoire, cette idée n’aurait jamais franchi les portes du service marketing.

Au TD Garden, aucun manager n’oserait créer une publicité proclamant : « Venez voir Cole Caufield en feu affronter les Bruins ! » — et selon lui, c’est parfait comme ça.

Jean Trudel poursuit en se moquant de tous les responsables de cette stratégie « inacceptable », un mot qu’il utilise pour enfoncer le clou.

Qui, dans le marketing, la communication, le community manager, aurait pu approuver une telle horreur ? » demande-t-il, tout en ajoutant que cela relève de son domaine d’expertise – donc il le sait, évidemment, mieux que tous ces employés trop heureux de récupérer leur chèque pour se soucier de la fierté du Tricolore.

Une sortie publique tranchante et impitoyable, il suffit de faire virer tout le service marketing.

Mais ce qui est fascinant, c’est qu’en jouant le destructeur du marketing, Trudel oublie peut-être un point crucial : la réalité d’un club en reconstruction.

Est-ce honteux d’utiliser des étoiles adverses pour occuper les sièges d’un Centre Bell qui n’est plus plein ?

Lorsque les supporters voient leur équipe se battre pour éviter le bas du classement, le marketing recherche toutes les options possibles pour remplir les tribunes.

À l’image de petites équipes issues de marchés plus modestes qui comptent aussi sur des stars adverses pour attirer les foules, le Canadien tente de maintenir son engagement et de faire rêver les amateurs de hockey, quitte à promouvoir un Barzal ou un Keller.

C’est vrai que c’est toujours aussi pitoyable.

Alors, est-ce une question de « mentalité de perdant » ou simplement d’adaptation aux temps difficiles ?

On pourrait rétorquer que, contrairement aux Bruins – la référence sacrée de Trudel – le Canadien n’a pas le luxe d’avoir une équipe compétitive chaque année.

La dure réalité du sport moderne, avec ses cycles de reconstruction, oblige les équipes à trouver des solutions pour assurer la viabilité financière et l’engagement des supporters, même lorsque les performances sur la glace ne sont pas au rendez-vous.

Il suffit de dire que nous avons une équipe de la Ligue américaine.

Mais les Canadiens de Montréal doivent toujours se comporter comme un géant aux yeux du public. Et là, l’équipe s’est comportée comme une équipe de bas niveau.

Ce géant, rappelons-le, n’est plus ce qu’il était. Depuis trop longtemps, le Tricolore peine à offrir un spectacle qui attire naturellement les foules.

Reprocher au marketing de vouloir attirer les fans en mettant en avant des joueurs comme Barzal ou Keller, c’est oublier que le hockey, en 2024, est aussi un spectacle et que, pour beaucoup, voir les stars de la ligue reste un plaisir.

Après tout, les partisans du CH doivent surveiller leur équipe de plombiers soir après soir.

À l’ère des réseaux sociaux, l’expérience client va bien au-delà de la simple victoire ou défaite. Il s’agit de voir les meilleurs talents, de vivre des moments intenses et, ce faisant, de remplir les places.

Pour le moment, le CH ne propose rien. À part Suzuki, Caufield et Hutson, qui promouvoir ?

Même Slavkovsky est loin d’être spectaculaire. Alors, même si on a adoré la critique « old-school » de Trudel, elle ne tient peut-être plus vraiment la route face aux réalités honteuses d’un marketing sportif en pleine reconstruction.

Est-ce une faiblesse d’utiliser des stars adverses pour attirer les fans ? Peut être. Surtout pour le grand Canadien de Montréal.

Mais c’est aussi une stratégie qui vise à garder le Centre Bell vivant, vivant et surtout plein.

Peut-être que le vrai problème ici ne réside pas tant dans le marketing que dans la dure réalité : cette équipe est en train de se reconstruire, elle n’est pas très loin dans sa reconstruction et nous serons absents pour longtemps.

Que Trudel le veuille ou non, le Canadien ne peut plus vendre les rêves d’antan et doit composer avec ses propres forces et faiblesses, même si cela signifie qu’un Clayton Keller ou un Matthew Barzal peuvent parfois voler la vedette.

Triste triste réalité.

 
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