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Samuel Piette, investisseur-ambassadeur des Roses de Montréal

« Quand le train passe, il faut sauter dessus. » Et Samuel Piette était aux aguets lorsque le coup de sifflet du convoi des Roses de Montréal s’est fait entendre.

Le capitaine du CF Montréal est désormais investisseur-ambassadeur du nouveau club de soccer féminin de la ville, qui donnera le coup d’envoi de ses premiers bals au printemps 2025.

Le projet « l’a interpellé » dès qu’il est apparu sur son radar, a-t-il déclaré. La presse. C’est à la veille des JO de Paris l’été dernier que Bruny Surin a été annoncé comme le premier de ces investisseurs vedettes. Ensuite, Patrice Bernier, Maxime Crépeau et d’autres personnalités de Québec inc. rejoint ce groupe.

J’ai rencontré Gabriel Gervais, le président du CF Montréal, et je lui ai demandé s’il avait des informations à ce sujet. Je ne pensais pas du tout devenir investisseur, c’était juste pour voir le potentiel de jouer un rôle dans cette organisation, si je pouvais aider.

Samuel Piette

Deux semaines plus tard, les copropriétaires des Roses, Jean-François Crevier et Isabèle Chevalier, le contactent. « Ce n’était pas un discours, ni un argumentaire de vente. C’était super léger. Ils étaient très enthousiasmés par ce projet. »

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PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, ARCHIVES DE LA PRESSE CANADIENNE

The co-owners of Les Roses, Isabèle Chevalier and Jean-François Crevier

Nous lui avons posé quelques questions auxquelles il a pu répondre grâce à son expérience de joueur. «J’ai eu 30 ans [lundi]. Je me sens encore plus mature qu’il y a quatre ou cinq ans et capable de donner mon avis. »

Qu’est-ce qui l’intéresse ? L’idée de contribuer à créer un nouvel environnement permettant aux jeunes footballeuses de s’épanouir. Chez eux. Comme lui.

« Mon garçon a 4 ans, raconte Piette. Quand j’avais 4 ans, je ne pensais pas devenir pro. Mais en grandissant, le sport m’a beaucoup intéressé, notamment le football. J’ai vu qu’il y avait plus ou moins d’opportunités qui s’offraient à moi. L’Impact n’était pas en MLS, il n’y avait pas d’académie. »

Comme tous les joueurs professionnels canadiens d’aujourd’hui, Samuel Piette a dû s’exiler en Europe pour grandir en tant que joueur. Avant de finalement revenir à Montréal avec l’Impact en 2017, à 22 ans.

« Je réalise et ressens chaque jour la chance que j’ai de faire ce que j’aime, chez moi. Ça vaut tellement. C’est énorme de voir ces opportunités se présenter maintenant au niveau des femmes. »

Piette n’a pas de mission particulière d’investisseur-ambassadeur. « Ils ne m’ont pas dit : ‘OK, tu t’occupes des t-shirts qu’on vend’ ! », plaisante-t-il.

Mais il ne le cache pas non plus : s’il met le pied dans la porte maintenant, cela pourrait s’avérer payant plus tard.

Après ma carrière, y aura-t-il potentiellement une opportunité pour un rôle encore plus important ?

Samuel Piette

On revient à la métaphore du train. «Je vois cela comme une opportunité de me lancer dans ce projet. Le train est passé. Avec de bons passagers, je pense. Nous verrons où cela nous mène. »

 
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