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Martin St-Louis fait parler

Une chaude rumeur frappe Pittsburgh et Montréal alors que l’entraîneur des Penguins, Mike Sullivan, est sur la corde raide après une défaite déchirante de 7-1 contre les Stars de Dallas.

L’effondrement massif a laissé les fans de Pittsburgh sans voix et les rumeurs sur le licenciement potentiel de Sullivan ont continué de s’intensifier.

Pour plusieurs, cette défaite est une preuve des limites d’une équipe vieillissante et du manque de réponses stratégiques de la part du vétéran Sullivan, qui en est à sa neuvième saison avec les Penguins.

Pour ajouter au « drame », une information surprenante circule en coulisses à Montréal : si Sullivan venait à perdre son poste, son nom serait immédiatement évoqué pour un rôle d’adjoint chez les Canadiens de Montréal.

Cette possibilité n’est pas anodine, car Martin St-Louis et Sullivan entretiennent une relation privilégiée depuis leur passage ensemble à Tampa Bay, où St-Louis était joueur et Sullivan assistant.

Cette complicité pourrait bien jouer en faveur d’un duo potentiellement explosif à Montréal.

Mais la perspective de voir Sullivan comme assistant à Saint-Louis soulève également des questions.

Jusqu’à présent, Saint-Louis s’est montré peu réceptif à l’idée d’ajouter un adjoint expérimenté à son équipe, préférant s’appuyer sur ses jeunes adjoints actuels, Alex Burrows et Stéphane Robidas.

Cependant, l’insistance croissante de Kent Hughes et Jeff Gorton à injecter de l’expérience dans le coaching technique pourrait bien imposer Sullivan comme assistant.

Selon plusieurs analystes, ce choix serait une tentative des dirigeants de renforcer la structure et l’autorité autour de St-Louis, dont la première saison complète en tant qu’entraîneur-chef a mis en évidence des lacunes dans la gestion d’une équipe en difficulté.

D’autant plus que même l’allié habituel de St-Louis, Anthony Martineau de TVA Sports, commence à critiquer ouvertement certaines de ses décisions, notamment celle de garder Mike Matheson sur la première unité en avantage numérique malgré des performances décevantes.

Martineau a dit :

« Un coaching intensif, c’est aussi aller avec ceux qui vous donnent les meilleures chances de gagner. Encore plus quand ce sont des gars qui feront partie de votre noyau pendant 20 ans. »

L’arrivée de Sullivan pourrait-elle enfin apporter cette touche d’autorité et de rigueur que St-Louis peine à imposer ?

Pour l’instant, la possibilité reste hypothétique, mais il est clair que l’avenir de Sullivan à Pittsburgh est incertain.

Si ce dernier est libéré, il serait surprenant que Montréal laisse passer l’occasion d’unir ces deux hommes, d’autant plus que le Canadien, en pleine reconstruction, a besoin d’un soutien stratégique pour combler les faiblesses actuelles.

La situation à Montréal empire alors que le sort de l’équipe demeure précaire en bas du classement. Pour plusieurs observateurs, si Sullivan rejoignait St-Louis à Montréal, cela marquerait un tournant stratégique majeur pour le CH et pourrait forcer St-Louis à adopter des méthodes plus rigoureuses, inspirées par un entraîneur à la main d’acier qui a su diriger l’équipe. Penguins à deux coupes Stanley.

En attendant la suite des événements, la pression continue de monter autour de St-Louis et de Sullivan, tandis que les partisans montréalais attendent avec impatience un changement d’approche pour raviver la flamme du CH.

Le dégel contre les Penguins a laissé Sullivan désemparé. Mais il balaye les rumeurs de licenciement, affirmant qu’il continue de relever la tête.

Lors d’une conférence de presse, il a admis :

« Je ne sais pas si j’ai une réponse valable. Je ne vais pas rester ici et dire que je suis frustré, parce que ce n’est pas le cas.

« Je suis déterminé à faire avancer cette équipe et à nous faire avancer dans la bonne direction de manière plus cohérente. Je sais que nous sommes une bien meilleure équipe que ce que nous avons montré aujourd’hui.

Malgré sa détermination affichée, la pression monte. Ayant rejoint ce poste en décembre 2015, Sullivan est le deuxième entraîneur actif le plus ancien de la LNH.

La situation de Sullivan n’est pas améliorée par la performance de ses gardiens de but. Tristan Jarry, censé être le gardien numéro un, a été envoyé temporairement dans la Ligue américaine pour retrouver son niveau de jeu.

En son absence, Alex Nedeljkovic et le jeune Joel Blomqvist se partagent le chemin des filets sans grande réussite. Lors du match contre Dallas, Blomqvist a accordé trois buts sur seulement huit tirs.

Sullivan a jeté le garde sous le bus :

« Évidemment, les premiers buts, je suis presque sûr que Joel aimerait les revoir. C’est comme ça. »

Si Mike Sullivan devait être congédié, une possibilité intéressante se profile : sa potentielle arrivée à Montréal comme adjoint de Martin St-Louis.

Les deux hommes entretiennent une relation étroite depuis qu’ils ont travaillé ensemble à Tampa Bay, où St-Louis était joueur et Sullivan entraîneur adjoint entre 2007 et 2009.

Leur lien est énorme et St-Louis considère Sullivan comme un mentor.

Dans une interview, St-Louis a parlé de leur relation :

« Sully était génial. J’allais à son bureau et nous parlions beaucoup de hockey. Il est très intelligent. Nous avons échangé beaucoup d’idées. »

De son côté, Sullivan se souvient :

« Marty avait un esprit curieux, toujours à la recherche de moyens de s’améliorer et d’aider l’équipe. Nous avons construit une relation sur cette base. »

Ce lien personnel pourrait faciliter l’intégration de Sullivan au sein du Canadien.

St-Louis a été jusqu’ici réticent à ajouter un adjoint expérimenté à son équipe, préférant travailler avec des adjoints dignes du Midget AAA.

Mais si son mentor Sullivan devenait disponible, alors tout serait possible.

Même les alliés habituels de Saint-Louis commencent à exprimer des réserves.

Si Sullivan est effectivement libéré de ses fonctions à Pittsburgh, son arrivée à Montréal pourrait représenter une aubaine pour le Canadien.

Son expérience, notamment ses deux coupes Stanley remportées avec les Penguins, apporterait une expertise précieuse à une équipe en voie de reconstruction.

De plus, ses relations avec Saint-Louis pourraient faciliter une collaboration harmonieuse, permettant de procéder aux ajustements tactiques et stratégiques nécessaires, sans que Saint-Louis ne se sente menacé de perdre son autorité.

St-Louis devra accepter cette possibilité.

La situation doit donc être surveillée de près. La prochaine performance des Penguins déterminera probablement le sort de Mike Sullivan à Pittsburgh.

De même, les décisions de la direction canadienne concernant le staff d’entraîneurs pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir de l’équipe.

Il semble que les sorts des Penguins et du CH soient liés dans ce dossier.

Une collaboration entre Sullivan et St-Louis pourrait représenter un tournant majeur pour Montréal, alliant expérience et innovation.

Surtout, nous réunirions deux amis.

La pression est réelle, tant pour Sullivan que pour St-Louis, et les prochaines semaines s’annoncent chaudes pour les deux hommes.

Et si leur destin était de se retrouver derrière le banc des Canadiens de Montréal ?

Sullivan se souvient avec humour des matins où St-Louis venait à son bureau après les matchs :

« Il venait dans mon bureau le lendemain d’un match, il était en sous-vêtements et pieds nus. Il posait ses pieds sur mon bureau et me demandait ce que j’avais vu dans cette partie. »

Pour sa part, St-Louis considère Sullivan comme un mentor précieux.

Sullivan a également exprimé son admiration pour la curiosité intellectuelle de Saint-Louis et sa capacité à penser de manière innovante :

« Marty a toujours eu des points de vue intéressants. Je pense que les entraîneurs peuvent apprendre beaucoup des joueurs en fonction de leur vision des choses sur la glace. »

Ça tombe bien, car aujourd’hui, c’est Martin St-Louis qui a besoin de Sullivan.

St-Louis a même mentionné qu’il continue de s’appuyer sur Sullivan pour obtenir des conseils et des échanges d’idées, soulignant l’importance de cette relation dans son développement en tant qu’entraîneur.

Un jour, les deux se retrouveront derrière le même banc d’une équipe de la LNH. C’est écrit dans le ciel.

 
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