Invitée sur BFMTV, Sarah Aizenman, présidente du collectif de lutte contre l’antisémitisme « Nous vivons » s’est réjouie qu’Emmanuel Macron ait annoncé sa présence dans les tribunes du match France – Israël, qui aura lieu jeudi prochain.
“C’est un signal très fort.” Sarah Aizenman se réjouit lundi 11 novembre de la présence d’Emmanuel Macron dans les allées du Stade de France, jeudi prochain. Invitée sur BFMTV, la présidente du collectif de lutte contre l’antisémitisme « Nous vivrons » estime que « le message est clair : quand on touche un juif, on touche la République toute entière ».
Elle insiste : « l’antisémitisme n’est pas seulement l’affaire des Juifs, c’est l’affaire de tous les Français et, en l’occurrence, de tous les Européens », faisant référence aux partisans israéliens pourchassés dans les rues. d’Amsterdam. « Il serait de bon ton qu’une sursaute collective émerge. Les actes antisémites explosent depuis plus d’un an », prévient-elle.
Un match à haute tension
La présence d’Emmanuel Macron doit «envoyer un message de fraternité et de solidarité après les actes antisémites intolérables qui ont suivi le match à Amsterdam cette semaine», explique son entourage. La rencontre entre la France et Israël se joue dans le cadre de la Société des Nations.
Un match qui se jouera dans un dispositif de sécurité renforcé. La préfecture de Paris va donc déployer 4 000 personnes pour sécuriser la rencontre à Paris, aux abords du stade et dans le stade. Ces 4 000 agents des forces de l’ordre viendront s’ajouter aux 1 600 agents de sécurité. De son côté, Israël a appelé ses citoyens à ne pas assister à la réunion pour des raisons de sécurité. A peine 20 000 billets ont été vendus pour le match.
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